De retour d'un voyage gastronomique en Europe, déclarez-vous votre petit pot de foie gras à la douane ? Non ? Eh bien ! vous n'êtes pas seul. Le tiers des Canadiens ne déclare pas toute la vérité sur sa petite carte, lorsqu'il rentre au pays, à propos de la « nourriture, des plantes ou des animaux» rapportés.

Presque tous les Canadiens savent pourtant qu'ils doivent déclarer les aliments rapportés, apprend-on dans un sondage interne réalisé pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

L'Agence voulait mesurer l'efficacité de sa campagne de sensibilisation sur l'importance de déclarer ces produits. Si les voyageurs ont vu les affiches et se rappellent les publicités télévisées, ils continuent tout de même à prétendre qu'ils n'ont pas d'aliments avec eux alors qu'ils en ont. Pourquoi ? Un voyageur sur cinq ment parce qu'il ne veut pas perdre de temps aux douanes.

Cependant, la raison la plus souvent invoquée pour faire une fausse déclaration est que l'aliment en question est aussi en vente au Canada ; les voyageurs pensent alors qu'il n'est pas nécessaire de le déclarer, puisqu'il se trouve déjà sur les tablettes ici.

 

Que les douaniers se rassurent, le souvenir gastronomique n'est pas si populaire. Seulement un quart des Canadiens rapportent des aliments d'un voyage, surtout les gens de la Colombie-Britannique (à 40 %) ; 25 % des voyageurs québécois le font. Dans la plupart des cas, il s'agit de viandes. L'Agence n'a pas davantage de détails sur le type de produits rapportés.

Les États-Unis sont la première destination des Canadiens qui voyagent en avion, suivis du Mexique et des Antilles. Les Québécois, eux, vont surtout en Europe lorsqu'ils voyagent en avion.