L'ex-ministre péquiste et chroniqueur au Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Jacques Brassard, était conscient de soulever des remous dans le monde politique québécois, et surtout parmi les souverainistes, en critiquant ouvertement les positions du Bloc québécois. Il n'entend toutefois pas entretenir la polémique et affirme n'avoir rien d'autre à ajouter que ce qu'il a publié dans l'édition d'hier.

La publication à la une par le quotidien La Presse d'une entrevue et la diffusion de sa chronique intitulée "Les jactances outrancières de Gilles Duceppe" dans les pages du journal Le Quotidien a évidemment amplifié l'impact de sa réflexion en début de campagne électorale fédérale: "À partir du moment ou La Presse reprend à la une cette affaire, c'est clair qu'il y a des soubresauts dans les milieux politiques. Depuis ce matin (hier matin), j'ai reçu pas moins de 20 appels de la radio et de la télévision et j'ai dit non à tous."

Jacques Brassard reprend en affirmant qu'il n'avait rien à dire de plus sur le contenu de sa chronique et que pour le moment, il n'entendait pas entrer activement dans cette campagne à titre d'analyste à la télévision. Il ne se privera toutefois pas de revenir à la charge pour commenter les positions des différentes formations ou des chefs si l'occasion se présente dans le cadre de sa collaboration au Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Pas pareil pour le PQ

"Le Parti québécois a toujours été une coalition de personnes de différentes orientations. Ces personnes avaient comme point commun la souveraineté du Québec. Il s'agit d'une coalition centriste", explique Brassard.

// La version complète du texte est disponible dans votre Quotidien

// VOTRE OPINION

Réagissez aux propos de Jacques Brassard.