Une tentative de meurtre est survenue, dans la nuit de mardi à mercredi, sur le boulevard Saint-Jean à Trois-Rivières.

La victime, un homme de 28 ans, a subi plusieurs blessures au thorax et au cou. Il repose dans un état critique au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières (CHRTR).

Les circonstances entourant l'agression sont cependant toujours nébuleuses. Les policiers affirment qu'ils n'ont pas encore été en mesure de cibler de suspects et de faire la lumière sur les raisons qui auraient poussé le ou les agresseurs à poser un tel geste.

Ce sont les policiers de la Sécurité publique de Trois-Rivières (SPTR) qui ont amorcé l'enquête. En raison des politiques concernant le partage des compétences entre les différents corps policiers, le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec (SQ). La SPTR continuera cependant à assister les enquêteurs de la SQ.

La victime s'est rendue par elle-même au CHRTR en compagnie d'une personne avec laquelle elle habite. Cette dernière a d'ailleurs été rencontrée par les policiers et est considérée comme étant un témoin important.

Les policiers n'ont pas encore eu l'occasion de questionner l'homme de 28 ans en raison de son état de santé.

Un large périmètre de sécurité a été établi autour de la maison habitée par la victime. Les policiers de la SPTR ont d'ailleurs passé une bonne partie de l'avant-midi à ratisser les alentours et à interroger les résidants du secteur. Leurs confrères de la SQ ont pris la relève lors de leur arrivée en milieu d'après-midi.

«Selon les informations que nous possédons, il pourrait y avoir un ou plusieurs suspects impliqués dans cet événement et peut-être qu'un véhicule a servi au déplacement de ces personnes. On ne néglige rien au niveau de la scène du crime, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la résidence», a expliqué la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu.

Toujours selon la porte-parole, il est trop tôt pour affirmer si la victime est reliée d'une façon ou d'une autre au crime organisé. Néanmoins, l'homme n'était pas connu des milieux policiers.

Les voisins questionnés n'ont pas voulu dire s'ils avaient eu connaissance d'un élément suspect ou si la victime avait des ennemis qui auraient pu vouloir attenter à sa vie. Plusieurs d'entre eux ont cependant confié avoir été rencontrés par les policiers.