Les Québécois éliront un nouveau gouvernement le 1er octobre prochain. D'ici là, La Presse a voulu sonder l'état d'esprit des électeurs. Nos journalistes et nos photographes ont été à leur rencontre dans 100 villes différentes dans toutes les régions du Québec. Découvrez ce que les électeurs ont à dire.

Qu'est-ce qui vous préoccupe en ce moment ?

Mon retour au travail à l'automne. C'est pas facile, le milieu de la santé ces dernières années, dans toutes les professions. J'adore mon travail, mais le cadre rigide dans lequel on le pratique le rend moins humain. C'est rendu très difficile de faire valoir notre point de vue de clinicien avec la lourdeur des énormes institutions que sont les CIUSSS [centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux]. Les informations ne montent jamais bien haut, malheureusement.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis de bonne humeur ?

Le beau temps qui est arrivé au Saguenay !

Quelle est la dernière chose qui vous a mis en colère ?

Vite de même, je dirais que c'est probablement un comportement de ma fille de deux ans et demi.

Quelle est la dernière personnalité publique dont la mort vous a ému ?

Personne ne me vient à l'esprit.

Si vous pouviez et vouliez vivre dans une autre ville du Québec, laquelle serait-ce, et pourquoi ?

Montréal. J'ai vécu là-bas avec mon conjoint, j'ai étudié là-bas. J'ai beaucoup aimé ça, je serais restée. Mais j'ai trouvé un emploi ici. On est très bien ici, mais j'avoue que la vie culturelle à Montréal me manque parfois.

Si vous pouviez changer une seule chose dans votre circonscription, qu'est-ce que ce serait ?

J'ajouterais un peu d'ouverture d'esprit et d'ouverture sur le monde. On est un peu à la traîne à ce niveau, à mon avis, surtout si on se compare à Montréal. On manque de diversité ici pour aider les gens à apprivoiser la nouveauté et à mieux l'accueillir.

Si vous pouviez changer une seule chose au Québec, qu'est-ce que ce serait ?

Mis à part la température ? Rien, je pense. J'aime beaucoup ma province.

Quel est le dernier contenu que vous avez partagé sur Facebook ?

C'était une vidéo de Gravel le matin sur des gens qui ont un handicap, qui parlent de ce qui les dérange parfois dans leurs interactions avec les autres.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Je me vois encore ici. Je me vois au travail, pas encore en congé de maternité. Avec des enfants plus vieux et d'autres types de projets familiaux.

Qu'est-ce que c'est, pour vous, être québécois ?

C'est le fun, être québécoise. Je suis fière de l'être. C'est être francophone, être un peu différent dans un grand pays, c'est avoir une belle qualité de vie, c'est avoir quatre belles saisons diversifiées qui permettent de les apprécier quand elles reviennent. C'est beaucoup de choses !

Faites un voeu...

Je souhaite que ma vie continue de bien aller. Je nous souhaite beaucoup de bonheur.

Que feriez-vous si vous gagniez une somme importante ?

Je continuerais de travailler. Mais j'essaierais de faire plein de choses pour m'amuser et amuser mes proches. J'en profiterais pour être heureuse avec ma famille.

Dans votre vie, ces cinq objets sont-ils positifs ou négatifs ?

Téléphone

Négatif.

Ordinateur

Neutre.

Carte de crédit

Positif.

Télévision

Positif.

Bouteille de bière ou de vin

Positif.

Vous devenez première ministre demain. Quelle est la première phrase de votre premier discours ?

J'espère qu'on va faire un bon bout de chemin ensemble.

Si un chef de parti croisait votre chemin pendant la campagne électorale, de quelle préoccupation aimeriez-vous lui parler? Préserver votre emploi, acquérir une propriété, refaire une route dangereuse? Dites-nous ce qui vous préoccupe, et pourquoi, en 250 mots, en écrivant à centvilles@lapresse.ca en prenant soin de préciser votre nom, votre âge, ce que vous faites et la municipalité dans laquelle vous vivez. Nous publierons un certain nombre de messages pendant la campagne électorale, en septembre.