En automne – Takwakin en atikamekw –, les couleurs vives dominent. C’est la période de préparation en vue du retour vers le territoire familial – les feuilles tombent des arbres, c’est la chasse à l’orignal et au caribou. Rien ne sera perdu. Toutes les parties de l’animal seront récupérées. Tout se régénérera. La grande roue de la vie tourne et nous prépare à l’hiver.

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Les ruisseaux terminent leur écoulement sur la rive de la Côte-Nord tout le long du fleuve, comme ici sur une plage entre Maliotenam et Rivière-au-Tonnerre.

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Dans la forêt près de Baie-Comeau se trouve un amoncellement impressionnant de coquillages, lui-même en forme de coquille Saint-Jacques, appelé la Vallée des coquillages, vestige de la mer Goldwaith qui recouvrait le Nitassinan il y a 6000 ans.

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Au Québec, la récolte de canneberges bat son plein tout le mois d’octobre. Les champs sont inondés d’eau et une batteuse permet de faire remonter les petits fruits à la surface, facilitant la récolte, comme ici dans la région de Lanaudière, près de Lavaltrie.

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À la jonction des rivières Magog et Saint-François (Alsig8ntegw en abénakis) se trouvent les « Grandes Fourches », un lieu de rencontres qui était fréquenté par les autochtones et qui servait de relais. C’est à cet endroit précis que fut fondée la ville de Sherbrooke.

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Des lisières de brouillard par un matin de brume au-dessus du lac Memphrémagog (Mamlhawbagak en abénakis) rendent le mont Orford encore plus majestueux.

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Entre Knowlton et Austin, près de Bolton, dans les Cantons-de-l’Est, se trouve l’extraordinaire étang Baker. Et en ce temps de l’année, la nature y dévoile ses plus belles couleurs.

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Survoler la vallée du Saint-Laurent entre de petites averses, comme ici entre Bécancour et Trois-Rivières, près de Wôlinak, permet d’y rencontrer un des plus agréables phénomènes atmosphériques.

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Au sud de Nicolet, en territoire abénakis, le ruisseau Amédée-Béliveau fait de grands détours avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent.

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Avec la côte de Beaupré à l’horizon, se dresse le cap Diamant sur les hauteurs de Québec, « là où le fleuve rétrécit ». L’entourent les pointes de Sillery, de Lévis et de l’île d’Orléans.

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La communauté mohawk de Kahnawake, au sud de Tiohtià:ke (Montréal), est ceinturée de zones humides qui dévoilent en ce début d’automne une vraie explosion de couleurs.

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À Kahnawake, en Montérégie, plusieurs bâtiments portent le nom de Kateri Tekakwitha, une jeune Mohawk qui devint, le 21 octobre 2012, la toute première autochtone d’Amérique du Nord canonisée.