En lançant le défi à Airbus et Boeing de créer un avion capable de relier Londres à Sydney sans escale, le PDG de Qantas Airlines, Alain Joyce, pourrait avoir transformé complètement la façon dont on voyagera à partir de 2022.

Car pour asseoir 300 personnes à bord d'un avion pendant 20 heures, il faut s'assurer d'un certain niveau de confort qu'on ne trouve pas, à l'heure actuelle, dans les avions parcourant de moins longues distances.

C'est pourquoi le Projet Sunrise, comme l'appelle Qantas, devra non seulement améliorer l'autonomie en vol des avions, mais aussi l'aménagement de leur cabine.

«Tout est à l'étude», confirme un porte-parole de la ligne australienne, «allant d'un gymnase à un bar, en passant par des couchettes et des bassinettes pour bébés».

Pour concrétiser son projet, Qantas hésite entre l'A350 d'Airbus et le 777X de Boeing, deux gros porteurs, mais prévoit déjà passer une commande ferme au plus tard l'an prochain.

Quatorze aéroports nord-américains testent actuellement l'identification par reconnaissance faciale des voyageurs. Cette technologie a diverses applications. En remplacement de la carte d'embarquement, elle promet de réduire le temps de chargement des avions.

À la barrière de sécurité, elle évite la contrefaçon, ce qui a été mis en lumière à Washington-Dulles le 22 août dernier quand un voyageur français en transit vers le Brésil s'est fait pincer à utiliser un faux passeport.