La sécurité aérienne est restée à un niveau très élevé pour les quatre premiers mois de l'année, avec 0,34 accident par million de vols, un taux en légère augmentation, a indiqué mardi l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Selon des statistiques préliminaires, le taux d'accidents pour les membres de l'IATA est de 0,34 accident tous les uns million de vols pour la période janvier-avril, un chiffre légèrement plus élevé que la moyenne pour les cinq années précédentes où il s'établissait à 0,32, a précisé l'Association à l'occasion de son assemblée générale qui se tient à Doha.

IATA, qui comprend 242 compagnies représentant plus de 84% du trafic mondial, a ajouté dans un communiqué que l'ensemble de l'industrie (incluant les compagnies non membres de l'IATA) a un niveau de sécurité «solide» avec 0,29 accident pour un million de vols pour les quatre premiers mois de l'année contre 0,48 accident.

Elle a rappelé que l'industrie a enregistré entre janvier et avril trois accidents, dont celui de la Malaysia Airlines.

«Les acteurs de l'aviation sont unis dans leur volonté de s'assurer qu'une telle situation --la disparition d'un avion-- ne puisse plus se reproduire», a déclaré Kevin Hiatt, chargé des questions de sécurité et des opérations aériennes au sein de l'IATA.

Le vol MH370 de la compagnie malaisienne, parti le 8 mars de Kuala Lumpur avec 239 personnes à son bord pour Pékin, reste à ce jour introuvable malgré les recherches pharaoniques menées depuis.

L'IATA participe au groupe de travail mis en place par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) qui doit élaborer d'ici septembre des solutions pour mieux pister les avions.

«L'industrie s'est engagée à évoluer avec des recommandations que les compagnies pourront mettre en oeuvre immédiatement», a ajouté M. Hiatt.

Il a toutefois reconnu que leur mise en oeuvre ne pouvait être contrainte et restait du bon vouloir de la compagnie.