(Londres) Le gouvernement britannique a écarté mercredi l’hypothèse d’une cyberattaque pour expliquer la défaillance mardi soir des portiques contrôlant automatiquement les passeports dans les aéroports, à l’origine de longs retards pour les passagers.

Les portiques, qui scannent les passeports biométriques et utilisent la reconnaissance faciale, ont été hors service pendant quatre heures mardi soir, à partir de 20 h locales.

« À aucun moment, la sécurité de la frontière n’a été compromise et il n’y a aucune indication d’activité informatique malveillante », a déclaré le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Cet incident est intervenu alors que, plus tôt dans la journée de mardi, le gouvernement a indiqué qu’il ne pouvait pas écarter une implication étatique dans une cyberattaque contre un prestataire du ministère de la Défense, gérant le système de paie, disposant des coordonnées personnelles de 272 000 militaires. Certains députés ont désigné la Chine, qui a fermement démenti.

La défaillance des portiques a affecté des aéroports britanniques comme Londres-Heathrow ou Londres-Luton, Édimbourg ou Manchester, où la police aux frontières a dû vérifier manuellement les passeports.

À Luton, les passagers ont été contraints de faire la queue par centaines pendant plus d’une heure pour passer les contrôles des passeports.

Des perturbations avaient déjà été signalées il y a deux semaines à cause de problèmes affectant les portiques de plusieurs aéroports britanniques.

Le rail a quant à lui été affecté par une grève mercredi en raison de revendications salariales, tandis que la semaine dernière, l’aéroport d’Heathrow a connu une grève de quatre jours des agents de la police aux frontières contre la fin de l’affectation de certains agents au contrôle des passeports.