Pour bien des gens, été rime avec camping. Or, il existe plus d'une façon de camper: en véhicule récréatif, en formule tout compris ou dans une tente au beau milieu de la nature. Des passionnés parlent de leurs coups de coeur. Cette semaine, portrait de Joanie et Jonathan, qui ne partent jamais sans leurs deux chiens.

Joanie Bourassa et Jonathan Grandmont ont une condition sine qua non pour choisir un terrain de camping: les chiens doivent y être admis.

Pas question qu'ils partent en vacances sans Louna et Ely, qui font partie intégrante de la famille. «Une fois, on est allés faire du camping en refuge et on n'avait pas le droit d'apporter les chiens, se souvient Joanie. On n'a vraiment pas passé de belles vacances en sachant qu'ils étaient à la maison et qu'ils ne pouvaient pas en profiter avec nous!»

Depuis ce temps, ils jettent leur dévolu sur les parcs en fonction de ce critère. De toute façon, le luxe sous la tente, très peu pour eux. «On fait pas mal tout le temps du camping rustique, pas d'électricité, au minimum des ressources», poursuit Joanie.

Camping coup de coeur

Le couple à l'aube de la trentaine n'en démord pas: c'est au parc régional du Poisson blanc qu'il veut désormais passer tous ses séjours en camping. Joanie et Jonathan ne craignent pas les quatre heures de route qui séparent leur maison de Saint-Lucien, près de Drummondville, et leur terrain de camping préféré de Notre-Dame-du-Laus.

La particularité de ce parc des Laurentides, c'est que les emplacements de camping sont aménagés dans des îles, qui «appartiennent» aux gens qui les ont louées le temps d'un week-end. Le seul moyen de s'y rendre à partir de l'accueil est en canot. Une centaine d'îles - et de presqu'îles - sont disséminées dans le plan d'eau, un réservoir de 85 km2.

Grâce à l'aspect insulaire de ce camping, Joanie et Jonathan peuvent laisser les chiens en liberté sans craindre de les perdre. 

«On n'attache jamais Louna et Ely et on est certains qu'ils ne pourront pas se sauver, parce qu'ils sont entourés d'eau», explique Joanie.

L'année passée, ils sont tombés amoureux de leur emplacement, la Pointe du couchant, qu'ils ont atteint après une bonne heure et demie de canot, vent de face. Cette année, le même emplacement n'était pas disponible, donc ils se sont rabattus sur la Pointe aux bleuets... qui est située presque deux fois plus loin, estime Joanie. Ils ont donc décidé de se payer un petit luxe: une navette apportera les bagages pour eux à leur emplacement, afin qu'ils n'aient pas à les transporter dans leur canot.

L'été 2017 aura une résonance toute particulière pour les tourtereaux, puisqu'ils se marient aujourd'hui même, avant de partir deux jours en lune de miel... au parc du Poisson blanc!

Les nouveaux mariés pourront donc y admirer les couchers de soleil, reconnus comme exceptionnels à cet endroit. «Chaque fois que j'y suis allée, c'était incroyable. C'est vraiment un bon spot pour ça», conclut Joanie.

Photo fournie par les campeurs

Le parc régional du Poisson blanc propose des emplacements de camping aménagés dans des îles. Parfaits pour Jonathan Grandmont (photo), Joanie Bourassa et leurs deux chiens.

D'autres campings où les animaux de compagnie sont les bienvenus

Selon les campeurs aguerris, le New Hampshire, aux États-Unis, compte de nombreux parcs où les animaux de compagnie sont les bienvenus.

Sinon, au Québec, plusieurs endroits acceptent les chiens. Les recommandations de nos campeurs: le parc des Appalaches, ainsi que le Massif du Sud - où les chiens doivent toutefois demeurer en laisse.

Quant à la SEPAQ, elle interdit normalement les chiens dans ses parcs au Québec. Toutefois, un projet-pilote de trois ans est en cours, qui les accepte à certaines conditions dans trois parcs nationaux : Oka, la Jacques-Cartier et Frontenac (secteur Saint-Daniel seulement). À noter que les chiens sont acceptés dans certains campings des réserves fauniques de la SEPAQ également.

Les campeurs

- Joanie Bourassa, 29 ans

- Jonathan Grandmont, 28 ans

- Leurs deux chiens, Louna et Ely

L'équipement

Une tente assez compacte, tout simplement, et un canot pour se rendre dans l'île! Cette année, Joanie et Jonathan pourront utiliser leur embarcation flambant neuve, un canot de l'entreprise québécoise Abitibi & Co qu'ils ont gagné l'an dernier dans un concours au Poisson blanc.

Photo fournie par les campeurs

Cette année, Joanie et Jonathan pourront utiliser leur embarcation flambant neuve qu'ils ont gagnée l'an dernier dans un concours au Poisson blanc.