Pour bien des gens, été rime avec camping. Or, il existe plus d'une façon de camper: en véhicule récréatif, en formule tout compris ou dans une tente au beau milieu de la nature. Des passionnés parlent de leurs coups de coeur. Cette semaine, entrevue avec des amatrices de «glamping».

Isabelle Côté et Pascale Bourque ont vécu leur première expérience de «glamping» en septembre 2016. Depuis, elles en sont complètement accros! Elles ont même lancé un blogue qui relate leurs aventures «nature», question de faire découvrir les joies du «camping de luxe» aux Québécois.

Qu'on appelle cette tendance «prêt-à-camper», «hébergements insolites» ou «glamping», elle fait référence aux séjours en plein air tout confort. Les glampeurs aiment l'aventure, mais ils aiment également rester au sec, cuisiner debout et dormir dans des lits confortables.

«Le glamping était le parfait compromis pour Pascale et moi. Elle est très confort, moi je suis très sauvage», explique Isabelle.

«Avec les étés incertains qu'on a au Québec, ajoute Isabelle, c'est aussi une bonne solution de rechange à la tente de base. Puis on peut cuisiner à sa hauteur, ce qui n'est pas désagréable.»

Le premier séjour de camping de luxe que les deux jeunes femmes ont essayé avait pour toile de fond le village de Saint-Jean-Port-Joli. La tente Bruce (de type prospecteur) était prolongée d'une belle terrasse en bois avec vue sur le fleuve. Les couchers de soleil étaient à couper le souffle.

«Imagine tout ce qu'il y a au Québec et qu'on ne connaît pas!», se sont dit les deux filles de Québec. Elles sont donc parties à la recherche de nouvelles aventures et se sont retrouvées dans le parc national de la Jacques-Cartier. Ici, la SEPAQ loue des chalets EXP, ces microhabitations à l'architecture moderne, parfaitement intégrées dans leur environnement. On en trouve également dans les parcs nationaux du Mont-Mégantic et des Grands-Jardins.

S'en est suivie une yourte dans la vallée Bras-du-Nord, en plein hiver. «On devait transporter nos valises et nos vivres dans un traîneau, sur 1 km, dans la forêt. C'était magique!» s'exclame Isabelle, l'aventurière en chef.

Cet été, le couple passera une semaine dans un microchalet aux îles de la Madeleine. Ce sera leur premier séjour aux «Îles», et elles sont contentes de le faire en glamping. Elles ont également loué un microcube au parc Forillon pour un week-end au mois d'octobre.

Abordable, écologique et varié - voir aussi les habitations Goutte d'Ô, les tipis flottants (tipieau), les bulles et autres cabanes dans les arbres -, le glamping gagne des adeptes chaque année. Il a même fait l'objet d'un rapport réalisé par le Réseau de veille en tourisme et la Chaire de tourisme Transat, en février 2017.

PHOTO TIRÉE DU BLOGUE LA FOIS

Isabelle Côté et Pascale Bourque

Glamping coup de coeur

Au mois de mars, Pascale et Isabelle ont testé le tipi en bois de la Villa Nao, magnifique auberge au décor balinais située à Roxton Falls. L'hiver, le tipi est loué à moitié prix. Ici, le décor est de style plutôt marocain. «C'était si original et exotique!», lance Isabelle. Les amoureuses sont tombées sous le charme de la beauté des lieux, de la proximité de la rivière Noire qu'on entend couler, puis des installations spa et détente de l'auberge, incluses dans le séjour. «On ne peut pas cuisiner sur place, mais la cuisine de l'auberge est délicieuse!» Ce fut leur expérience de glamping la plus «luxueuse» à ce jour.

D'autres glampings que le couple a aimés: le Camping de la demi-lieue avec les tentes Bruce, à Saint-Jean- Port-Joli, le Village de yourtes Desjardins dans la vallée Bras-du-Nord et les chalets EXP de la SEPAQ.

Les glampeuses

- Isabelle Côté, 28 ans

- Pascale Bourque, 31 ans

Équipement

Elles apportent toujours leurs sacs de couchage et leurs oreillers, pour un maximum de luxe. Le Fatboy (gros coussin d'extérieur) leur permet de profiter du grand air en tout confort. L'appareil photo immortalise les beaux moments. Finalement, sel, poivre et vin sont indispensables!

Photo VINYL, fournie par Villa Noa

Les glampeurs aiment l'aventure, mais ils aiment également rester au sec, cuisiner debout et dormir dans des lits confortables... comme dans ce tipi en bois au décor marocain de la Villa Nao.