Lors d'un récent appel à tous, nous avons demandé aux lecteurs de nous suggérer des campings qu'ils trouvent particulièrement beaux. Nous en avons retenu cinq, que nous avons visité.

Ceux qui connaissent le réseau de la SEPAQ le savent: il faut se lever tôt en février pour mettre la main sur un emplacement de camping convoité. Lorsque les réservations s'ouvrent en plein hiver, bien des campeurs ont leur carte de crédit en main et sont prêts à réserver. Les plus rapides auront les meilleurs terrains.

C'est encore plus vrai au parc de la Yamaska, en Montérégie. «Dans le réseau de la SEPAQ, on est le parc qui s'est réservé le plus rapidement, dit Hélène Plante, directrice de l'endroit. En quatre minutes, les fins de semaine et les jours fériés affichaient complet.»

Qu'est-ce qui fait donc la grande popularité de l'endroit? On peut déjà citer la proximité de la métropole, d'où provient plus de 65 % de la clientèle. En excluant les bouchons de circulation sur l'autoroute 10, les Montréalais trouvent à une heure de route un endroit paisible où installer leur tente, avec plan d'eau et piste cyclable qui traverse le parc.

Plus de 150 emplacements permettent aux campeurs d'y poser une tente ou un véhicule récréatif. Grâce à leurs deux services, les secteurs des Brunants et des Grives sont particulièrement courus.

C'est un parc résolument familial, comme en témoigne l'imposante structure de jeux située tout près de la plage. Un véritable aimant à enfants, qui a même un «petit frère» dans le parc. Au milieu des terrains de camping se trouve en effet un autre module de jeu plus modeste, mais qui plaira tout autant aux petits.

En haute saison, le parc de la Yamaska est assailli d'enfants. Même les moufettes se déplacent en famille...

Alexandre Yvan de Bordes venait justement y camper avec ses parents quand il était plus jeune. Des années plus tard, c'est avec son amie Valérie Blagrave-Therrien que l'étudiant s'y était installé lors de notre passage. Le temps maussade n'allait pas les empêcher d'aller faire du kayak sur le réservoir. «Avant-hier, c'était plus froid et plus humide», se consolait la jeune femme en faisant la vaisselle.

Même par temps gris, le parc offre des activités variées. Une piste cyclable de 19 km permet de se délier les jambes. Plusieurs activités nautiques peuvent aussi être pratiquées sur le réservoir, du très en vogue surf à pagaie debout au très rétro pédalo. De quoi plaire à tout le monde.

Prix d'une nuitée sans service: 30,25 $, frais d'accès au parc en sus.

Si vous aimez le parc de la Yamaska, vous aimerez...

Le parc national du Mont-Orford et le parc national d'Oka.

Également situés non loin de la métropole, tous deux font aussi partie du réseau de la SEPAQ. Comme le parc de la Yamaska, ils disposent de plages et accueillent une clientèle familiale.

L'emplacement à essayer

Emplacement 141, secteur Les Roselins: Tout juste à côté du réservoir Choinière, ce secteur a la particularité d'être accessible uniquement par voie piétonnière. L'absence de voitures sur les terrains en fait un lieu particulièrement paisible, où l'on n'entend pas le bruit des portières qui claquent ou des véhicules qu'on verrouille. De l'emplacement 141, d'où on a une vue sur le réservoir Choinière, un petit sentier mène directement sur le bord de l'eau.

On aime

En plus de la multitude d'activités à faire dans le parc, la proximité du Zoo de Granby n'est pas à négliger pour les familles. Après une journée passée avec les animaux et la faune humaine du zoo, un retour au calme du camping est salutaire.

On aime moins

La présence de cyanobactéries dans le réservoir Choinière. Ces fameuses algues bleu-vert causent périodiquement la fermeture de la plage, empêchant la baignade. Pour pallier la situation, des jeux d'eau sont en construction sur le terrain. Dès cet été, il sera possible de se rafraîchir même si les algues viennent gâcher la fête.

PHOTO David Boily, La Presse

Après une journée passée avec les animaux et la faune humaine du zoo, un retour au calme du camping est salutaire.