Patras, la troisième ville grecque, s'est dotée d'un musée ultramoderne d'une superficie de 8000 m2, comprenant des chefs-d'oeuvre datant de la période archaïque (1200 av. J.-C.) à l'époque romaine (IIIe siècle de notre ère), a annoncé lundi le ministère grec de la Culture.

D'un budget de 21,5 millions d'euros, situé en bordure de l'autoroute reliant Athènes et Patras - grand port du Péloponnèse -, le musée, en forme d'ellipse, est couvert de feuilles de titane. C'est «le deuxième plus grand musée du pays après celui de l'Acropole», qui vient d'être inauguré en juin, a précisé un communiqué du ministère.

La première salle du musée, qui a pour thème la vie privée, comprend des représentations des maisons romaines d'une banlieue de la ville ancienne de Patras, quatorze mosaïques d'une superficie de 300 m2 et quatorze statues dont la plus connue est un Satyre, une copie romaine du maître grec antique Praxitèle.

Dans la deuxième salle, la «Nécropole», s'étale une exposition de l'architecture et des coutumes funéraires de la période archaïque jusqu'à l'époque romaine. La salle comprend 40 objets en cuivre de l'époque mycénienne, 10 tombes reconstituées et d'autres objets funéraires antiques en verre et en céramique.

L'inauguration du musée est prévue pour le 24 juillet et l'entrée sera gratuite jusqu'à la fin de l'année.

La troisième salle du musée, dite «de vie publique» n'ouvrira ses portes au public qu'à l'automne prochain, selon le ministère.