Les Gîtes de France ont réalisé un été «satisfaisant» marqué par une hausse des nuitées vendues et du volume d'affaires, malgré un recul du panier moyen des clients et de la durée des séjours, selon un bilan publié vendredi.

«Certains départements et régions ont fait de très bons chiffres, comme en Bretagne, en Normandie, dans le nord de la France et en Ile-de-France, d'autres sont dans la moyenne. C'est un peu moins bien qu'en 2013 dans le sud-est et sur la côte Atlantique. Mais il n'y a aucune catastrophe», a déclaré à l'AFP Anne-Catherine Péchinot, la directrice générale de la Fédération des Gîtes de France.

Environ 2,34 millions de nuitées ont été vendues en juillet-août par les 60 000 hébergements (gîtes, chambres d'hôtes, campings, gîtes de groupes...) et 47 000 propriétaires, que ce soit par les centrales de réservation des Gîtes de France dans le pays sur internet ou par téléphone, ou bien lors de ventes en direct aux particuliers. Soit une progression de 1,9% du nombre de nuitées à périmètre constant par rapport à l'été 2013, a indiqué la fédération.

Le volume d'affaires est en hausse de 2,0% en juillet et de 4,2% en août. «On s'achemine vers une progression de plus de 3,5% sur l'année», a dit Mme Péchinot. «En nuitées, nous serons aussi en hausse sur l'année. Les commandes de septembre-octobre sont bonnes», a-t-elle ajouté.

Le taux d'occupation sur l'été ressort à 77% (67% en juillet et 88% en août), gagnant 3,4% en un an.

Mais la durée des séjours a diminué dans les gîtes de 1,6% sur l'été, à 9,3 jours en moyenne, et de 1,1% dans les chambres d'hôtes, à 2 jours en moyenne. «Et le panier moyen des clients est en baisse», a souligné Mme Péchinot, alors qu'il était en hausse l'été dernier.

À la semaine, le prix moyen est resté stable dans les gîtes et a légèrement augmenté dans les chambres d'hôtes.

Les ventes de dernière minute ont gagné du terrain, représentant 11,4% du total et une hausse de 3,3% sur un an, un phénomène qui coïncide avec l'augmentation des ventes réalisées sur internet (+4,9% sur un an, soit 56% du total).