Temps qui dure, temps éphémère, temps futurs ou temps présent: l'art contemporain se déclinera sur tous les modes et à tous les temps lors de la «Nuit Blanche» qui aura lieu du 1er au 2 octobre dans quatre quartiers de Paris.

La 10e édition de «Nuit Blanche» qui, dès 2003, a été adoptée par quelque 25 grandes villes à travers le monde, fait appel pour la deuxième fois aux directeurs artistiques Alexia Fabre et Frank Lamy, respectivement conservateur en chef du Musée d'art contemporain du Val-de-Marne et chargé des expositions temporaires dans le même établissement.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a déclaré jeudi, lors de la présentation du dispositif 2011, que la «Nuit Blanche, c'est la volonté de faire quelque chose de beau, d'extrêmement classe, sans être élitiste».

Pas peu fier du succès des différentes déclinaisons de la manifestation à l'international, l'édile s'est aussi dit particulièrement touché que la ville de Kyoto ait maintenu la tenue de sa toute première «Nuit Blanche» à la même date que l'édition parisienne, en dépit des graves difficultés que traverse actuellement le Japon.

Installations, performances, sculptures ou arts numériques: au total, trente-cinq artistes invités présenteront au public leur vision personnelle du temps à travers autant d'oeuvres visibles dans quatre quartiers parisiens, pour une «grande promenade artistique nocturne qui s'adressera à chacun», ont promis les directeurs artistiques. Une autre soixantaine d'artistes au total, viendra compléter cette offre artistique à travers autant de projets associés.

Vingt-huit villes en banlieue parisienne et six villes de province proposeront également et à la même date leur «Nuit Blanche», ainsi que neuf villes à l'étranger.