Le nouveau gouvernement thaïlandais, qui cherche désespérément à rétablir l'image internationale du royaume, a approuvé mercredi un projet de loi visant à améliorer la sécurité à l'aéroport international de Bangkok qui avait été occupé en 2008 par des manifestants.

Selon ce projet de loi, des employés de l'aéroport Suvarnabhumi seront habilités à procéder à des interpellations, des barrages pourront être établis et les exercices de sécurité deviendront obligatoires.

En novembre dernier, des milliers de manifestants royalistes, hostiles au précédent gouvernement, avaient pris d'assaut l'aéroport international de Bangkok, ainsi que celui de Don Mueang, réservé à des vols intérieurs.

L'occupation avait duré plus de huit jours, bloquant en Thaïlande plus de 350 000 passagers et choquant la communauté internationale.

La fermeture de Suvarnabhumi et de Don Mueang a empêché 3,4 millions de touristes de venir en Thaïlande et a entraîné des pertes estimées à 6,15 milliards d'euros par la banque centrale.

«Les mesures approuvées (mercredi) nous aideront à regagner la confiance» de la communauté internationale, a déclaré Panitan Wattanayagorn, le porte-parole du gouvernement.

Le nouveau gouvernement thaïlandais compte un ministre, Kasit Piromya (Affaires étrangères), qui a participé au blocus des aéroports de Bangkok, une action qui a précipité la chute du précédent pouvoir.