Les femmes qui souffrent du syndrome d'apnées obstructives du sommeil sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de problèmes de santé graves, affirment des chercheurs californiens.

Elles seraient notamment plus vulnérables aux problèmes cardiaques et leur organisme pourrait avoir plus de difficulté à s'adapter aux demandes des tâches quotidiennes.

La respiration des gens qui souffrent d'apnées du sommeil est interrompue pendant leur sommeil, parfois à plusieurs centaines de reprises. Lors de chaque interruption, le taux d'oxygène dans le sang chute, causant aux cellules des dommages qui finissent par s'accumuler.

Quelque 20 millions de personnes souffrent du problème aux États-Unis, et les femmes sont nettement moins susceptibles que les hommes d'être diagnostiquées.

Lors de leur étude, les chercheurs de l'Université de la Californie à Los Angeles ont soumis leurs sujets à trois épreuves physiques. Ils ont constaté que le rythme cardiaque des participants souffrant d'apnées du sommeil, et surtout celui des femmes, mettait plus de temps à s'adapter que celui des sujets en santé.

Ils en viennent à la conclusion que les réponses autonomes de l'organisme - celles qui contrôlent, par exemple, la pression artérielle et le rythme cardiaque - sont plus faibles chez les gens atteints d'apnées du sommeil, et encore plus réduites chez les femmes.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal scientifique PLOS ONE.