Le quart des athlètes s'estiment trop grosses, selon une nouvelle étude néo-zélandaise. Et ce, même si elles se trouvent bien en deçà de la limite du surpoids.

Parmi les 136 athlètes des Instituts nationaux du sport de l'Australie interviewées par la psychologue de l'Université d'Auckland, l'indice de masse corporelle moyen était de 22.

La limite inférieure du surpoids est de 25. La chercheuse souligne que l'IMC des athlètes surestime leur tendance au surpoids, à cause de leurs muscles. La limite du surpoids chez les athlètes devrait donc être supérieure à 25.

Chez les athlètes qui se trouvaient trop grosses, l'IMC moyen était légèrement supérieur, 23,4. Dans ce groupe, on notait davantage de problèmes d'alimentation et de «perfectionnisme négatif», une tendance à se punir, à souffrir par excès d'entraînement.

Ces résultats montrent que l'exercice physique, qui est généralement associé à un IMC plus bas ou à tout le moins à une meilleure satisfaction corporelle, peut parfois causer des distorsions de perceptions à l'égard de son embonpoint.