Les organisateurs des Jeux de Vancouver vont considérer apporter des changements au grillage qui empêche les amateurs de bien voir la vasque olympique.

Des centaines de personnes espérant s'imprégner de la chaleur de la flamme ont été froissées par le fait qu'elles ne peuvent pas s'approcher du tout de la vasque, qui se trouve sur une esplanade du centre-ville de Vancouver.

Dimanche matin, un homme a crié «M. le Premier ministre, faites tomber ce grillage!» - une référence au célèbre discours de Ronald Regan défiant l'Union soviétique de faire tomber le Mur de Berlin, en 1987. La phrase de l'amateur olympique a déclenché les rires, à Vancouver.

Il est toutefois hors de question de tout simplement enlever le grillage, a dit Renee Smith-Valade, vice-présidente des communications au comité organisateur.

«Je doute fortement que le périmètre de sécurité sera retiré, compte tenu de l'aspect délicat des installations mises en places pour le Centre international de télédiffusion et le principal centre des médias, a t-elle dit. L'objectif est d'au moins permettre aux gens de prendre une photo.»

Les vasques olympiques sont rarement accessibles au public de façon directe - habituellement, elles brûlent dans un stade ou sur quelque hauteur, pendant la totalité des Jeux.

«Il y a des questions de santé et de sécurité,» a dit Mark Adams, un porte-parole du CIO, ajoutant que le dossier n'a pas été abordé lors d'une rencontre matinale entre le CIO et des officiels de Vancouver.

Il reste que l'idée de placer la flamme derrière un grillage ne plait pas trop aux amateurs.

Viktor Davare, un natif de la Suisse qui habite sur l'Ile de Vancouver, a amené sa fille de 14 ans Nadia voir la flamme. Ils ne s'attendaient pas à ce que celle-ci soit si loin, derrière des barrières de sécurité.

«Ca donne une impression de tristesse, de voir ça à travers un grillage,» a t-il dit.

Les organisateurs disent explorer des options qui ne mettront pas en péril les questions de sécurité, mais qui permettront une vue non obstruée.

La vasque se trouve sur une esplanade nommée en l'honneur de Jack Poole, le chef de la direction du bureau des directeurs du comité organisateur, qui est décédé au mois d'octobre, la journée où on allumait la flamme en Grèce.

Le choix de placer la vasque sur cette esplanade a été fait en ayant à l'esprit sa vie post-olympique comme monument rappelant la tenue des Jeux le long de l'océan, près du Centre des congrès de 900 M $, qui abrite les télédiffuseurs durant les Jeux.