La finale du tournoi de Doha va opposer samedi l'Américain Andy Roddick à l'Ecossais Andy Murray, après leurs victoires respectives face au Français Gaël Monfils et au Suisse Roger Federer, vendredi, en demi-finales du tournoi qatarien.
Au lendemain de son exploit face au N.1 mondial Rafael Nadal, Monfils n'a pas réussi à enchaîner par manque d'opportunisme et s'est incliné en trois manches, 6-7 (1/7), 6-3, 3-6, face à Roddick.
Le Français, 13e mondial, n'a pas réussi à capitaliser sur son énorme abattage en fond de court, alternant quelques belles accélérations par trop de fautes directes.
Roddick, 8e mondial, a, lui, su garder la tête froide et serrer le jeu aux moments importants pour atteindre sa première finale depuis celle remportée au tournoi de Pékin fin septembre.
Andy Murray, quatrième mondial, a ensuite battu Roger Federer, deuxième au classement ATP, également en trois manches, 6-7 (6/8), 6-2, 6-2. C'est la quatrième victoire en cinq matches de l'Ecossais, tenant du titre, face au Suisse.
Murray, 21 ans, a encore montré sa capacité à dérégler le jeu fluide de Federer, qui, après avoir remporté le premier set au tie-break, n'a rien pu faire face à la puissance et la précision de l'Ecossais.
Murray incertain
Murray, très bon en retour de service, s'est montré intraitable sur sa mise en jeu, jamais breakée par Federer durant ce match. Cette solidité a eu pour effet de décourager le Suisse.
«Roger a eu des opportunités dans le deuxième set et quand je l'ai breaké au jeu suivant, j'ai vu que cela l'avait frustré», a déclaré Murray après le match.
«S'il continue à jouer comme cela, Andy aura des chances de devenir N.1 mondial», a de son côté indiqué Federer.
Andy Murray, qui pourrait devenir le premier britannique à remporter un Grand Chelem depuis 73 ans, a toutefois laissé planer le doute sur sa participation à la finale de samedi en raison de douleurs au dos.
«J'ai mal au dos. Si quand je me réveille je suis à l'agonie, je ne jouerai pas, mais si c'est comme aujourd'hui, je jouerai», a expliqué l'Ecossais.