Par la force des choses, il y aura de nouveaux changements à la défense de l'Impact, samedi soir, sur le terrain des Red Bulls de New York.

Blessé aux ischio-jambiers contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, Donny Toia a multiplié les examens au cours de la semaine. L'heure n'est pas encore aux résultats définitifs ni à la divulgation de son absence, mais on sait déjà qu'il n'effectuera pas le déplacement au New Jersey.

«Je ne pense pas (que sa saison soit terminée). Ce n'est pas si grave que ça, c'est juste que l'on parle d'une blessure qui ne part pas, a distingué Mauro Biello. On veut voir si c'est musculaire ou si c'est un nerf qui cause ce problème. On attend les résultats pour voir comment on va travailler pour le guérir.»

Biello n'a pas confirmé ses intentions, mais on ne se trompe guère en imaginant qu'il reprendra la même recette que celle de la deuxième mi-temps face au Revolution. Hassoun Camara retrouvera le côté droit, avec Ambroise Oyongo sur l'autre flanc, tandis que Laurent Ciman sera associé à Victor Cabrera («C'est une option») en charnière centrale.

Avant samedi dernier, les deux hommes ne s'étaient plus retrouvés ensemble depuis la défaite de 3-1 subie sur le terrain des Red Bulls, le 13 août. Cabrera, qui n'avait plus été aperçu pendant plus d'un mois, a néanmoins été le partenaire le plus fidèle du Belge, cette saison. Ils ont disputé 13 matchs ensemble pour un total de 1125 minutes.

Encore cette année, l'Impact a peiné à trouver une constance dans son quatuor défensif. «Ça me dérange puisque tu veux trouver cette cohésion. Mais ça me dérange aussi quand on prend trop de buts. Il faut trouver la bonne formule et cette confiance dans notre jeu. Maintenant, si tu joues bien et que l'on gagne, tu restes (dans le onze). Ça, ça va être clair», a expliqué Biello en faisant allusion aux huit buts encaissés lors des trois derniers matchs.

Dans cette optique, le match à Harrison n'est pas forcément la meilleure des nouvelles. Sous l'impulsion de Bradley Wright-Phillips, auteur de 11 buts lors de ses neuf derniers matchs, les Taureaux ne manquent pas d'arguments offensifs. Ils constituent tout simplement la meilleure attaque de la MLS avec 52 buts.

«Nos succès des deux dernières années, en Ligue des champions et dans la dernière ligne droite de 2015, n'ont pas été obtenus lors de matchs où nous avions la majorité de la possession. C'était lorsqu'on gardait une bonne structure, que nous n'avions pas un bloc trop étiré et que nous profitions de nos occasions sur contre-attaques, a rappelé Evan Bush. New York peut être pris en défaut sur ces situations. À la maison, on a l'état d'esprit de vouloir dominer et cela nous a parfois joué des tours.»

Par ailleurs, Matteo Mancosu a repris l'entraînement, jeudi midi, après avoir ressenti des douleurs au dos au lendemain du match contre le Revolution. Selon Biello, la séance de l'attaquant italien s'est déroulé sans heurts.