L'Impact de Montréal s'est envolé vers Houston alors que les joueurs étaient peut-être encore au septième ciel à la suite d'une victoire enlevante en demi-finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF.

Ils espèrent pouvoir profiter un peu de cette magie samedi en Major League Soccer, quand ils seront de passage à Houston pour y affronter le Dynamo (1-2-2). L'Impact (0-1-2) n'a pas jamais gagné à Houston en quatre visites en saison régulière et un match éliminatoire lors des trois dernières campagnes.

D'être devenue la première équipe canadienne à atteindre la finale de la Ligue des Champions est une chose, mais le capitaine Patrice Bernier a rappelé que «la MLS est notre pain et notre beurre. Nous devons accumuler des points, particulièrement à l'étranger».

La saison dernière, l'Impact n'a pas gagné un seul match sur les pelouses adverses en MLS et sa dernière victoire à l'étranger remonte au 8 septembre 2013, face au Revolution de la Nouvelle-Angleterre.

La nouvelle mouture de l'Impact joue toutefois avec confiance - une confiance construite grâce aux succès en championnat continental.

L'Impact a terminé au dernier rang de la MLS en 2014 et son seul succès a été sa qualification en quarts de finale de la Ligue des Champions. Ils ont enchaîné avec des victoires contre la formation mexicaine de Pachuca en mars, avant de vaincre l'équipe costaricaine d'Alajuelense lors des demi-finales, ayant le dessus grâce aux buts marqués à l'étranger, mardi.

Le défi sera de taille en finale face à la puissante formation mexicaine Club América. Le match aller aura lieu à l'Estadio Azteca, un stade d'une capacité maximale de 105 000 personnes, le 22 avril. Le match retour aura lieu au Stade olympique le 29 avril. L'Impact a indiqué vendredi qu'environ 45 000 billets avaient déjà été vendus et qu'il en restait donc environ 10 000 de disponibles.

L'Impact a pris la direction de Houston après le match au Costa Rica.

«Il y a eu des hauts et des bas tous les déplacements, a dit le milieu de terrain Dominic Oduro sur le site Internet de l'équipe. Même si nous avons la Ligue des Champions en tête, nous devons nous concentrer sur Houston, puis Chicago (à Montréal le 18 avril).

«Il n'est jamais facile de jouer à Houston, a ajouté Oduro. C'est difficile en raison de l'humidité et leur terrain est petit. Nous avons vécu de fortes émotions, alors j'espère que nous connaîtrons un bon match.»