De la concurrence pour 110% et La zone? Oui et non. Oui, parce que les amateurs de sports auront droit à une troisième émission à contenu sportif à compter de lundi. Non, parce qu'il n'y aura pas vraiment de face à face direct entre les trois.

Première donc, lundi, de L'antichambre sur les ondes de RDS. Si l'émission tient toutes ses promesses, si l'enthousiasme des artisans est aussi manifeste qu'à la rencontre de presse mercredi, et si le contenu est aussi complet qu'on le promet, nous aurons de la bonne télévision. Mais attention aux dérapages verbaux. À ce sujet, on est déjà bien servis par 110%.

 

Pour Charles Perrault, producteur délégué de L'antichambre, RDS a tous les ingrédients en mains: «Grâce à sa programmation sportive, RDS bénéficie d'un contenu exclusif... Nous pourrons donc exploiter toute la magie du direct pour créer un rythme varié et unique au moment où les amateurs souhaitent une ambiance plus décontractée.»

La conception de l'émission dépendait beaucoup de la décision de Michel Bergeron, selon les dires de Gerry Frappier, président de RDS. On voulait bâtir autour de lui. Le projet n'aurait pas été abandonné s'il avait dit non et on serait retourné à la table à dessin. Mais Michel Bergeron a dit oui, lui qui semblait pourtant avoir (un peu) réduit ses activités. C'est mal le connaître. «J'en faisais juste assez et là, j'en prends un peu plus. Je travaillerai tous les samedis, mais j'en ai parlé à Michèle et je lui ai dit: on va l'essayer.»

Michel Bergeron a toujours été et sera toujours un «gars de gang». Il aime être entouré d'amis et parler à bâtons rompus de son sujet préféré, le sport, de sa passion surtout, le hockey. C'est un peu ce qu'on lui a offert.

L'antichambre sera diffusée tous les soirs de la semaine à compter de 21h30 ou tout de suite après la partie de hockey. Outre Michel Bergeron les soirs de match, l'animateur Alain Crête recevra des collaborateurs réguliers dont François Gagnon, Alain Chantelois, Dave Morissette et Bertrand Raymond, et des personnalités de divers milieux qui viendront parler sport. Des athlètes aussi, Georges Laraque étant le premier invité spécial lundi.

L'humour sera aussi au menu de L'antichambre avec les interventions en direct et les imitations de Michel Beaudry, au moment qu'il choisira dans l'émission. Il tournera également des capsules d'humour au salon du barbier Ménick.

Durant le dévoilement du contenu de l'émission, on a entendu les mots convivialité, ambiance, complicité, humour, rythme varié, contenu, crédibilité. On vous écoute!

Du sport à la SRC

La SRC propose quelques rendez-vous sportifs en fin de semaine. Demain matin, Marcel Aubut et Aleksandra Wozniak sont parmi les invités du magazine Tellement sport, et en après-midi, diffusion de deux combats de boxe opposant Olivier Lontchi à Ruben Estanislao et Ali Chebah à Pipino Cuevas. Par ailleurs, ce soir (23h45), samedi (16h et 22h30) et dimanche (15h), Richard Garneau et Alain Goldberg décriront les Internationaux Homesense Patinage Canada. Bien mauvaise traduction de Skate Canada, mais belle compétition.

Le 6 décembre, Radio-Canada diffusera en direct d'Angleterre le combat de championnat des super moyens du WBC entre Jean Pascal et Carl Froch. Le combat aura lieu à Nottingham, dont on connaît bien le shérif!

Bloc-notes

v Du lundi 20 jusqu'à mardi dernier, la moyenne des auditoires est de 156 000 pour 110% et de 130 000 pour La zone. 110% semble résister à l'exode des habitués de TQS, même si on peut constater une légère baisse par rapport aux dernières saisons. Citron un peu pressé? On verra, avec une concurrence de plus en plus sérieuse.

v Si RIS compte 1,1 million d'abonnés, quelques dizaines de milliers peuvent sans doute regarder la télé en HD. Je présume qu'ils en ont assez de la piètre qualité de l'image. C'est pour quand la HD à RIS?

v Fin de la saison régulière ce soir pour les Alouettes, dont les matchs ont été suivis par une moyenne de téléspectateurs supérieure à 200 000. Dimanche, dernier Grand Prix de F1.

v Luc Robitaille, à CKAC: «Nous autres, à Los Angeles, on a de bonnes relations corporelles avec les corporations.»