Point de vue torontois au sujet de la mise en échec de Tom Kostopoulos samedi soir à l'endroit de Mike Van Ryn, qui souffre d'une commotion cérébrale, d'une fracture du nez et du poignet. Mon distingué collègue Damian Cox, du Toronto Star, croit ainsi que Kostopoulos ne mérite pas de suspension.

J'ai plutôt tendance à me ranger du côté de Joël Bouchard, de RDS, qui affirme que le joueur est responsable de ses mises en échec comme de son bâton. Si l'adversaire semble se placer dans une position vulnérable, attention car le geste pourrait être sanctionné.

Je sais que le geste de Kostopoulos n'était pas intentionnel et qu'il n'a pas la réputation d'un joueur vicieux, au contraire, mais sa mise en échec a néanmoins fait des dommages et lui a coûté une punition majeure et une expulsion.

Le travail des cols bleus n'est pas facile, j'en conviens, puisque le jeu est devenu très rapide et qu'on leur demande de "compléter" leurs mises en échec.

Par ailleurs, je vous propose cet intéressant texte à propos des commotions cérébrales, d'un point de vue plus scientifique.