Il y a cette notion de chokeur dont nous avons discuté hier. Il en existe mille autres dans le hockey. En voici d'autres exemples:

-"La présence d'un pacificateur empêche les meilleurs joueurs de recevoir de vilains coups". Faux. Patrice Bergeron et Marc Savard ont reçu de mauvais coups malgré la présence de Chara, Lucic, Thornton et cie.

-"Les Européens n'ont pas le même intérêt pour la Coupe Stanley, ils ont hâte de rentrer dans leur pays au printemps". Faux. La domination des Red Wings en séries aurait dû mettre fin au mythe. Cette année, les frères Sedin attendent le gagnant de la série entre Boston et Tampa. Et les meilleurs défenseurs des Canucks sont Européens.

-"L'esprit d'équipe contribue à la victoire." Faux. L'esprit d'équipe est toujours solide dans la victoire. Il se dissout dans la défaite...

-"C'est honteux. Il souriait dans le vestiaire après la défaite." On s'en fout. C'est sur la glace que ça se passe.

-"Il doit compléter ses mises en échec." Tout dépend si le porteur de la rondelle a encore le disque. On perd une énergie folle à donner une mise en échec quand le disque est déjà loin, sans compter qu'on se sort de position. L'intimidation n'existe pratiquement plus en 2011. La mise en échec doit servir à séparer le joueur de la rondelle. Et, avouons-le, celui qui distribue de nombreuses mises en échec nous prouve qu'il n'a pas souvent la rondelle en sa possession. Nicklas Lidstrom n'en donne pas beaucoup...

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