Le capitaine des Flyers n'est plus que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison. Il a une maigre passe en six matchs et une fiche de -3.

Des statistiques étonnantes pour celui qui a obtenu 47 points en 48 matchs l'an dernier et 93 points en 77 rencontres la saison précédente.

Évidemment, toutes sortes de théories fusent à Philadelphie. Dont celle du confrère de Sportsnet, John Boruk. Celui-ci estime que Giroux n'est plus le même depuis que l'entraîneur Peter Laviolette l'a qualifié "de meilleur joueur de la planète" lors de la série entre les Flyers et les Penguins au printemps 2012.

Boruk cite l'analyste des Flyers, Al Morganti, qui affirme que cette déclaration a attiré encore davantage les regards de l'adversaire sur Giroux et qu'il a de la difficulté à composer avec la couverture défensive étanche et intense de l'ennemi.

Je n'irais pas aussi loin que Boruk et Morganti. L'affirmation de Laviolette n'était pas géniale, mais je crois surtout que Giroux est moins bien entouré que par le passé à Philadelphie et qu'il est surveillé plus étroitement puisqu'il constitue l'une des seules menaces à l'attaque de son club. Les départs de Jaromir Jagr et James Van Riemsdyk n'ont sûrement pas aidé.