Le nouveau DG des Penguins annonce d'abord qu'il a trouvé son candidat et qu'il reste quelque finalités à régler avant de procéder à l'annonce officielle. Puis, quelques jours plus tard, Jim Rutherford déclare que les choses n'ont pas fonctionné et qu'il continue à chercher. Un peu deux de pique, non?

Rutherford croyait avoir convaincu Willie Desjardins d'avoir accepté le poste, mais celui-ci a préféré l'offre des Canucks de Vancouver. Je ne sais pas quelles sont les priorités de Desjardins, s'il voulait diriger une équipe canadienne, s'il voulait un contrat à plus long terme ou quoi, mais préférer un club vieillissant, sans véritable relève, sans gardien numéro un digne de ce nom à une équipe qui a amassé 109 points en saison régulière et qui compte sur deux des meilleurs joueurs au monde se veut une gifle au visage de l'organisation des Penguins.

On dit même que Jim Rutherford a interviewé Doug MacLean, qui n'a pas dirigé un club depuis dix ans et qui a maintenu une fiche de 31-52 quand il a décidé de remplacer ses entraîneurs à Columbus et en Floride. N'importe quoi...

Les Penguins ont choisi un DG dont l'équipe a échoué dans sa tentative d'accéder aux séries éliminatoires lors des cinq dernières années. N'est-ce pas là un signal d'alarme? Ils n'ont qu'eux à blâmer.