Si vous êtes un partisan des Hurricanes de la Caroline, il ne faut pas vous en faire outre mesure à la suite de ce revers en lever de rideau de la série qui les opposeaux Penguins de Pittsburgh.

Les Hurricanes avaient également perdu le match inaugural des séries contre les Devils du New Jersey (1-4) et lesBruins de Boston (1-4). Mais, contrairement à ces deux défaites, les Hurricanes n'ont pas été des proies faciles. De fait, la différence aura été cette punition imposée à Matt Cullen pour avoir retardé le match. L'écart entre les deux équipes était vraiment mince.

Grâce à Fleury

On doit souligner deux éléments pour analyser la première période : l'opportunisme des Penguins et le brio de Marc-André Fleury. En attaque, les

Penguins ont marqué deux fois. Après deux avantages numériques anémiques où ils ont obtenu deux chances tout en concédant une occasion aux Hurricanes (à Chad LaRose), les Penguins ont joué à court d'un homme. Pendant ce désavantage, Fleury a été exceptionnel face aux Tuomo Ruutu et Joe Corvo.

Miroslav Satan a eudroit à une échappée productive en sortant du cachot. Ce but

a donné des ailes aux Penguins, qui ont exercé une pression intense sur les arrières des Hurricanes dans les moments qui ont suivi leur premier but. Seulement 1:24 minute après le but de Satan, Evgeni Malkin doublait l'avance. Les Hurricanes ont provoqué quelques erreurs en zone défensive pour obtenir des chances de marquer,mais Fleury a résisté à Eric Staal et à LaRose.

Défenses poreuses

Avec un pointage de 2-1 en faveur des Penguins après 40 minutes de jeu, on serait porté à croire qu'il s'agissait d'un match à saveur défensive. Mais c'est tout le contraire. Le brio des gardiens Ward et Fleury a en effet changé la donne. Les deux équipes ont décidé d'avoir recours à un échec-avant agressif. On provoque ainsi des erreurs chez les arrières. Lorsque les joueurs en échec-avant se font prendre en zone offensive, la contre-attaque peut porter des fruits comme cela a été le cas sur le but de LaRose qui a complété une descente à trois contre deux. En première période, on a parlé des arrêts importants de Fleury, mais en période médiane, c'est Ward qui a été spectaculaire.

La vision de Crosby

Dans les deux premières périodes, Crosby a préparé cinq chances de marquer. Tôt ou tard, il fallait bien qu'il inscrive son nom à la feuille de pointage. Il l'a fait de brillante façon au cours du quatrième avantage numérique des siens en réussissant une passe imaginative et précise.

Le but de Philippe Boucher donnait une avance de 3-1 aux Penguins. Les Hurricanes ont également profité d'un jeu de puissance pour refermer l'écart à 3-2. Sur ce but de Joe Corvo, les arbitres ont raté une infraction flagrante d'Eric Staal, qui a empêché Fleury de reprendre son bâton. Dave Jackson et Dan O'Halloran devaient être soulagés que les Hurricanes ne créent pas l'égalité.