Le joueur de centre des Sénateurs, Jason Spezza, réfute les allégations selon lesquelles il voudrait quitter l'équipe, ayant déclaré aux journalistes jeudi être heureux à Ottawa.

Les rumeurs du mécontentement de Spezza circulent dans la capitale fédérale depuis que les Sens ont subi l'élimination face aux Penguins de Pittsburgh au premier tour des séries, en avril. Le patineur âgé de 26 ans, qui s'est attiré les foudres des amateurs en raison de son inertie, a dans son contrat une clause de non-échange qui entre en vigueur le 1er juillet.

«Actuellement, la clause n'est pas en vigueur. Si on vous échange, eh bien vous êtes parti, a commenté Spezza. Évidemment, je suis sous contrat ici. Je suis donc content d'être ici. Et nous envisageons l'avenir avec optimisme.»

Spezza, qui a accepté un prolongement de contrat de sept ans au coût de 49 millions de dollars américains en 2007, a déjà eu un entretien avec le directeur général de l'équipe, Bryan Murray.

«J'ai eu une bonne conversation avec Bryan, a confirmé Spezza. J'essaie que son contenu reste entre nous deux. C'est toujours un bon moment de se parler à la conclusion d'une saison. C'est l'occasion d'échanger sur des sujets et de faire le bilan.»

Présent à Toronto afin de prêter son concours à une oeuvre charitable, Spezza s'est fait poser directement la question par un journaliste.

«Est-ce que vous souhaitez être de retour avec les Sénateurs?»

«Ouais», a-t-il répondu, avant qu'un attaché-média ne coupe court au point de presse.

Spezza a complété la saison régulière avec 23 buts et 57 points en 60 matchs. L'ancien premier choix au repêchage a ajouté un but et six passes, en plus d'afficher un différentiel de moins-3 en défense, au cours de la série de six matchs contre les Pens.

«J'ai eu le sentiment qu'il était fort mécontent à la fin, a confié Murray dans une récente entrevue au réseau Rogers Sportsnet. La mauvaise presse qu'on lui a faite et la réaction négative des partisans lui ont laissé un goût amer dans la bouche. Mais il n'y a rien de plus. Je vais avoir une discussion avec lui une fois la poussière retombée afin de voir ce qu'on peut faire et ce qu'on doit faire.»