Connor McDavid n'a pas cherché à cacher ses émotions après que les espoirs des Oilers d'Emonton de participer aux séries se sont éteints pour de bon lundi soir.

«C'est vraiment élevé. C'est vraiment, vraiment élevé», a répondu l'attaquant étoile lorsqu'il a été invité à décrire son niveau de frustration.

«C'est frustrant. En tant qu'équipe, nous voulons participer aux séries éliminatoires. Personnellement, je veux participer aux séries éliminatoires. L'été sera long.»

La troisième exclusion des Oilers des séries lors des quatre premières saisons de McDavid avec l'équipe a été confirmée avant même que la formation albertaine ne termine son match contre les Golden Knights de Vegas, que ces derniers ont gagné 3-1.

L'Avalanche du Colorado s'était chargé de l'élimination des Oilers en récoltant un point dans un revers de 3-2 en tirs de barrage contre les Blues de St. Louis un peu plus tôt en soirée.

McDavid a remporté le championnat des marqueurs lors des deux dernières saisons et il est destiné pour terminer au deuxième rang cette année. Toutefois, le rendement collectif n'est pas aussi reluisant.

Les Oilers ont limogé l'entraîneur-chef Todd McLellan plus tôt cette saison et ont embauché le vétéran Ken Hitchcock pour le remplacer. Ensuite, les Oilers ont congédié le directeur général Peter Chiarelli et ont choisi de ne pas nommer un successeur à temps plein.

«Ç'a été une saison folle, changement d'instructeur, changement de directeur général, de bons moments et de mauvais moments», a décrit le patineur ontarien de 22 ans.

«C'a été une saison en montagnes russes, ardue émotivement. C'a été difficile, psychologiquement de continuer. Mais nous n'étions pas loin. Nous étions proche et ensuite, nous nous sommes éloignés.»

Les Oilers ont maintenant raté les séries éliminatoires lors de 12 des 13 dernières saisons.

«C'est certain que c'est désolant, a ajouté McDavid, le capitaine des Oilers. Nous avons laissé traîner des périodes où nous étions incapables de gagner. Il faut savoir mettre fin aux hémorragies rapidement. Dans cette ligue, la marge d'erreur est mince.»