La Ligue nationale de hockey n'est pas plus près de participer aux Jeux olympiques de 2018, mais ceux de 2022 demeurent une possibilité.

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a rencontré les journalistes à la conclusion de la réunion des directeurs généraux du circuit. Il a déclaré qu'il n'y avait pas eu de progrès quant à la participation des joueurs de la LNH aux Jeux de Pyeongchang, en Corée du Sud, qui auront lieu dans moins d'un an.

«Il n'y a absolument rien de nouveau, a déclaré Bettman, mercredi matin. Et je crois que le sentiment partagé par la grande majorité des équipes est que ça chamboule beaucoup le calendrier. On ressent aussi une certaine fatigue et un pessimisme autour du sujet.»

Bettman a ajouté qu'aucune rencontre n'était prévue ni avec la Fédération internationale de hockey sur glace, ni avec le Comité international olympique.

Il a indiqué que la ligue concentrait présentement ses efforts sur un calendrier 2017-18 qui ne comprend pas de pause olympique, mais qui comportera une semaine de congé améliorée.

«À moins que quelque chose change, nous n'y irons pas, a affirmé l'adjoint au commissaire, Bill Daly. C'est ce que nous répétons depuis trois mois et il n'y a rien de nouveau.»

La LNH a concédé que des discussions préliminaires avaient présentement lieu au sujet de leur participation aux Jeux de 2022, à Pékin, qui seront disputés devant une plus grande audience.

«Ce n'est pas la même équation pour 2022, a noté Daly. Il y a de meilleures opportunités d'affaires en Chine, mais il y a toujours les mêmes impacts (sur la saison).»

Si les joueurs ne participent pas aux Jeux de 2018, la semaine de congé sera à nouveau utilisée la saison prochaine, mais d'une nouvelle manière. Bettman a déclaré que la ligue souhaitait donner une autre chance à ce concept avant de l'éliminer.

Selon la nouvelle entente - qui devra être approuvée par l'Association des joueurs - la moitié de la ligue serait en congé en même temps, puis l'autre moitié aurait ensuite son congé.

«Nous sommes inquiets de la situation et c'est pour cette raison que nous voulons essayer une nouvelle idée. Si ça ne fonctionne pas, je pense que nous nous dirons que nous avons essayé et qu'il est temps de passer à autre chose», a mentionné Bettman.

Plusieurs équipes n'ont pas aimé l'application de la semaine de congé en raison, entre autres, des impacts négatifs sur le calendrier et les performances. La semaine de congé en était à sa première saison et les équipes obtenaient une pause de cinq jours consécutifs quelque part entre décembre et février.

Les directeurs généraux ont terminé leur série de rencontres avec une seule recommandation pour le comité de compétition: l'interdiction de demander un temps d'arrêt après un dégagement refusé.

Le directeur général des Jets de Winnipeg, Kevin Cheveldayoff, a rappelé que le temps d'arrêt avait été créé pour concocter des stratégies en fin de rencontre, mais qu'il était devenu une ressource pour reposer les joueurs après un dégagement refusé.