Max Pacioretty a beau avoir partagé son temps entre Washington et Toronto cette semaine, il demeure bien au courant de ce qui s'est dit sur les ondes montréalaises cette semaine.

Si son DG faisait mine de ne pas être au courant, Pacioretty était bien au fait de l'histoire qui a circulé à la radio lundi à l'effet que Michel Therrien aurait eu des commentaires négatifs à son endroit cet été, allant jusqu'à dire que Pacioretty serait « le pire capitaine de l'histoire du Canadien ».

Le principal intéressé ne s'est pas défilé pour y répondre.

« Il y a de pires listes sur lesquelles se retrouver que la liste des capitaines dans l'histoire du Canadien, a noté Pacioretty à l'occasion du rendez-vous médiatique lançant la Coupe du monde à Toronto. 

« C'est dommage que quelqu'un ait fabriqué cette histoire, mais ce genre d'incident aide à nous rapprocher. »

L'ailier américain dit garder un contact étroit avec ses coéquipiers tout au long de l'année de même qu'avec les entraîneurs. Il s'est d'ailleurs entretenu avec Therrien depuis que le journaliste Michel Villeneuve a raconté l'histoire sur les ondes d'une radio de la Mauricie, lundi.

On s'en doute, Therrien a cherché à rassurer son capitaine, et Pacioretty se dit bien plus enclin à croire son entraîneur-chef qu'un journaliste qu'il ne connaît pas.

« C'est sûr que j'aurais préféré que ça ne se produise pas et que je n'aie pas à gérer cela, mais après huit ans à Montréal j'ai appris qu'il y a une bonne façon de gérer les choses et une mauvaise façon. La bonne façon est d'utiliser ce qui arrive pour nous rapprocher les uns les autres. 

« Je peux promettre que tout le monde au sein de cette équipe sera sur la même page et c'est un petit exemple de cela. J'ai parlé au coach depuis ce moment-là, j'ai parlé à plusieurs joueurs, et nous sommes sur la même longueur d'onde. Et nous allons l'être toute l'année. »  

L'animateur Michel Villeneuve soutient que Therrien aurait émis ces commentaires à un club de golf de la région de Montréal au mois de juin, des propos corroborés dit-il par sept ou huit témoins.

Rejoint par La Presse, le vétéran reporter dit être en paix avec la version qu'il a rendue publique.