Presque un mois après que Paul Maurice eut été embauché en tant qu'entraîneur des Jets de Winnipeg, son patron a obtenu la confirmation qu'il avait effectué le bon choix.

Les Jets venaient tout juste de perdre en tirs de barrage à l'étranger face aux Blues de St. Louis, et les joueurs quittaient tous pour la pause olympique.

Le directeur général Kevin Cheveldayoff était présent pour veiller à ce que le voyagement se fasse sans problème, et a effectué une rare apparition dans le vestiaire de l'équipe après un match.

«La manière dont il a parlé aux joueurs, leur état d'esprit après cette conversation avant la pause, la confiance qu'il a procurée au groupe après un dur revers comme celui-là, était superbe», a déclaré Cheveldayoff, samedi.

«J'ai vu la différence dans l'attitude des joueurs quand ils ont quitté l'aréna en complet. Le fait de savoir comment il pense, de quelle manière il est capable de motiver, de rassembler les gars, c'était assez impressionnant.»

Ce que Maurice a été capable d'accomplir depuis ce moment a été aussi impressionnant, et surprenant pour plusieurs.

Malgré des blessures à des joueurs importants et les questions à propos des gardiens, il a guidé les Jets jusqu'en séries éliminatoires pour la première fois depuis le déménagement des Thrashers d'Atlanta à Winnipeg, en 2011.

Les Jets affronteront les Ducks au premier tour et la série débutera jeudi, à Anaheim. Ils accueilleront les Ducks, le 20 avril, lors du premier match éliminatoire à avoir lieu à Winnipeg depuis 1996.

Maurice a refusé de prendre personnellement le crédit après que son équipe eut terminé la campagne avec une récolte de 99 points.

«Nous avons fait du bon travail en séparant notre travail de celui des joueurs, a commenté Maurice. Nous avons fait notre travail, mais ce qui est le plus important, c'est que les joueurs se sont chargés des choses dont ils étaient responsables.»

Les joueurs diront que les habiletés de motivateur de Maurice et son intelligence ont fait la différence depuis qu'il a remplacé Claude Noël, le 12 janvier 2014.

«Dès le premier jour où nous l'avons vu, nous avons su qu'il était en mesure de captiver un vestiaire, a déclaré le joueur de centre Mark Scheifele.

«Il est un très bon orateur et il est tellement confiant. Il nous insuffle de la confiance. Il est intelligent. Il comprend le hockey tellement bien et il sait que lorsqu'on commence à paniquer, c'est là qu'on se met dans le trouble. Il est le meilleur entraîneur que j'ai eu. J'ai tellement appris.»

Maurice, 48 ans, était derrière le banc d'une équipe de la LNH pour une 1201e rencontre, samedi. Il a aussi été à la barre des Whalers d'Hartford/Hurricanes de la Caroline et des Maple Leafs de Toronto.