La semaine dernière, on s'inquiétait à Montréal de la tenue de l'avantage numérique du Canadien. Aujourd'hui, à Boston, ça semble être la principale préoccupation des Bruins.

«Nous croyons être meilleurs qu'eux à égalité numérique, alors on doit rester loin du banc des pénalités - à commencer par moi, a convenu le jeune Dougie Hamilton. Mais en allant à Montréal, on sait que ce sera encore plus difficile pour nous de ne pas être pénalisés.»

Les Bruins ont concédé neuf avantages numériques au Tricolore lors des deux premiers matchs de la série. Si l'on tient compte de la série contre le Lightning de Tampa Bay, le CH a marqué 5 buts à ses 11 dernières supériorités.

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Dur, dur d'arrêter Subban

P.K. Subban trouve toujours le moyen de faire parler de lui à Boston. Mais hier, il a été question de quelque chose de plus fondamental: comment les Bruins peuvent-ils l'arrêter?

«La façon qu'il a de déplacer la rondelle est parfaite pour orchestrer un avantage numérique, a expliqué Dougie Hamilton. Peut-être devrait-on exercer plus de pression sur lui, ou à tout le moins nous assurer de bloquer ces lancers, mais il faut trouver une façon de le contrer.»

Avant les matchs d'hier, Subban menait les défenseurs de la LNH avec deux buts et neuf points en six matchs.

«Je lui ai déjà posé des questions afin de savoir comment il arrivait à se donner autant de temps pour manoeuvrer à la ligne bleue, a confié la recrue Torey Krug. Personnellement, je n'ai pas le sentiment d'en avoir autant!»

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Des fleurs pour Bournival

Michel Therrien jure que Brandon Prust est en parfaite santé. Pourtant, celui qui a joué toutes les séries éliminatoires à la gauche de Tomas Plekanec et Brendan Gallagher n'a disputé que 7:29 samedi. Therrien explique qu'il a rétrogradé Prust au sein du quatrième trio pour mettre à profit la vitesse de Michaël Bournival avec Plekanec et Gallagher.

«Michaël a été très bon en première ronde. Il était de retour dans la formation samedi (à la place de Travis Moen) et j'ai aimé le travail qu'il a accompli avec Plekanec.» On risque en principe de le revoir demain.

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Ginette y sera-t-elle?

On a demandé hier à Michel Therrien, un peu comme si on lui demandait des nouvelles d'un blessé ou de la composition de ses trios, si Ginette Reno allait être en mesure de chanter les hymnes nationaux mardi. Therrien a répondu à la question comme si la grande dame faisait partie du plan de match.

«On ne le sait pas encore à 100%, mais si elle est disponible, on l'accueillera à bras ouverts. Elle suscite un engouement qui se reflète sur la foule et aussi sur nos joueurs.»