Le premier ministre Stephen Harper se dit attristé par le lock-out qui paralyse la Ligue nationale de hockey, même s'il a trouvé un moyen de se consoler.

«Maintenant mon attention est dirigée vers le championnat junior mondial. J'ai accepté la situation de la LNH il y a plusieurs semaines. Mais c'est très triste», a confié M. Harper au cours d'une entrevue au réseau TVA.

Il s'est désolé pour les joueurs qui ont travaillé depuis leur enfance pour arriver là où ils sont et dont la «carrière est très courte». Il s'est aussi apitoyé sur le sort des propriétaires d'équipes qui «sont là parce qu'ils aiment le sport».

«Les propriétaires, ils sont riches, mais pour la plupart ils n'ont pas gagné leur richesse dans le hockey», a-t-il tenu à dire.

Il se désole surtout «de voir des relations si brisées qu'on peut mettre en péril (...) tout un grand sport national».

Et puis le premier ministre a mis en garde contre la colère des amateurs «très frustrés» dont il dit faire partie.

Il a rappelé que le hockey, c'est une business. «Pour la Ligue nationale de hockey, cette situation est un grand danger», a-t-il prévenu, soulignant que de priver deux fois en 10 ans ses clients de son produit n'est pas bon pour les affaires.