Le métro demeure, de loin, la meilleure façon de quadriller Moscou. La marche aussi. Mais il faut avoir de bons souliers et du temps devant soi, parce qu'on peut marcher longtemps avant d'arriver à destination.

Le vélo? Je n'en ai pas vu beaucoup. Pas étonnant, car les Moscovites conduisent tellement mal qu'il faut être courageux (ou un peu fou) pour s'aventurer dans la circulation sur deux roues. Ça explique peut-être aussi le faible nombre de motos croisées depuis une semaine.

Malgré son efficacité, le métro ne comble pas tous les besoins. C'est là que les taxis entrent en jeu. Et pas besoin de mémoriser un numéro. Vous pouvez toujours, mais c'est loin d'être nécessaire. Une fois sur le trottoir, levez la main, comptez jusqu'à trois, et vous verrez une, deux, même trois voitures foncer sur vous.

Moscou est le paradis des taxis. Pas des taxis jaunes comme à New York, ni des «Black Cabs» comme à Londres. Plutôt des «Gypsie Taxis», comme on les surnomme dans la capitale russe. Il y en a partout. Ces taxis sont illégaux, mais tolérés. Sont-ils sécuritaires? Il semble. Mais attention! Il est important, même impératif, de fixer le prix avant de partir. En effet, si vous laissez la porte ouverte à une surenchère chemin faisant, ça vous coûtera les yeux de la tête. Pourquoi? Parce que plusieurs chauffeurs de ces taxis illégaux viennent de l'extérieur de Moscou. Certains connaissent moins la capitale que leurs passagers, même s'ils sont touristes.

Samedi, un chauffeur n'était même pas capable de suivre les indications que lui dictait son GPS - ça vous donne une idée. Une fois à destination, il a essayé d'ajouter un 0 aux 500 roubles (15 $) prévus. Ils le font tous. C'est là qu'il faut rappeler, fermement s'il le faut, le prix négocié au départ. Et ça marche à tout coup. Du moins, cela a fonctionné toute la semaine. Espérons que ça fonctionnera une dernière fois ce matin pour me rendre à l'aéroport...