Les heures de Sean Avery avec les Rangers de New York sont comptées.

Le vétéran attaquant n'a pas été en mesure de se tailler une place au sein de la formation au camp d'entraînement et il a été soumis au ballottage, selon son agent Pat Morris.

Même avant cette annonce, le sort d'Avery semblait sceller. Il était en lutte avec Erik Christensen pour le dernier poste disponible à l'attaque et son nom a été rayé de la formation pour les matchs préparatoires à Bratislava, en Slovaquie et Zug, en Suisse.

«Je voulais voir jouer Erik davantage, a révélé l'entraîneur John Tortorella sur le site internet des Rangers. Je sais ce que Sean peut faire et le genre de joueur qu'il est, mais je voulais voir Erik dans différentes situations. J'ai utilisé Erik à l'aile (lundi) et au centre. Nous prendrons notre décision avant le match inaugural.»

S'il n'est pas réclamé d'ici midi mercredi, les Rangers pourront le céder à leur club-école de la Ligue américaine à Hartford. Ils pourraient également envisager de le prêter à une équipe européenne.

Les Rangers amorcent la saison régulière à Stockholm en affrontant les Kings de Los Angeles, vendredi.

Avery, âgé de 31 ans, en est à la dernière année d'un contrat qui lui rapporte quatre millions $ et il vient de connaître l'une de ses saisons les moins productives comme joueur dans la LNH. Il a amassé seulement trois buts et 24 points en 76 matchs à New York la saison dernière.

Le controversé attaquant a défrayé encore une fois les manchettes au début des matchs préparatoires, quand il a prétendu que l'attaquant Wayne Simmonds des Flyers de Philadelphie lui avait adressé une insulte homophobe. Les reprises ont semblé donner raison à Avery, mais la LNH a décidé de ne pas sévir faute de preuves.