Carey Price y est allé d'un commentaire amusant, lundi, en comparant Hal Gill à Reggie Dunlop, le joueur-entraîneur du film Slap Shot.

«Je ne sais pas s'il faut que je prenne cela bien ou mal», a lâché Gill, qui ne cesse de guider son jeune coéquipier P.K. Subban sur la patinoire. «Tout ce que je sais, c'est que P.K. et moi sommes bons l'un pour l'autre.»

La boutade de Price nous a par ailleurs incité à sonder l'intérêt de Gill à devenir entraîneur un jour. «J'adorerais coacher, nous a-t-il répondu. Si je n'étais pas devenu joueur de hockey, j'aurais été professeur de mathématiques, alors j'imagine qu'être entraîneur entre un peu dans ce sillon-là. En tout cas, c'est quelque chose que j'aimerais faire à un moment donné...»

Bon communicateur et homme d'expérience dans le hockey, qui sait si Gill ne se trouvera pas du boulot dans l'organisation du Canadien au terme de sa carrière?

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Plus tout à fait les mêmes...

Brent Sopel était bien heureux, hier, de se mesurer aux Blackhawks de Chicago, l'équipe avec laquelle il a remporté la Coupe Stanley l'an dernier. Selon lui, on aurait tort de faire un lien trop étroit entre l'équipe championne de l'an dernier et celle qui se bat actuellement avec l'énergie du désespoir pour se tailler une place en séries. «Il y a 9 ou 10 joueurs qui ne sont plus là, ça en fait des postes à combler», a observé le vétéran de 34 ans.

Sopel a déjà eu l'occasion de renouer avec les Hawks, il y a quelques semaines, lorsque ceux-ci ont été reçus à la Maison-Blanche par le président Obama, un natif de Chicago. «Je suis sûr que c'est un fan des Hawks - d'ailleurs il est ami avec le propriétaire du club - mais il n'est pas un ardent partisan, a indiqué Sopel. Le président Obama est avant tout un fan de baseball.»

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Quenneville vante Toews

Jonathan Toews s'est présenté à Montréal avec une récolte de 37 points (14 buts) à ses 29 derniers matchs. Interrogé sur l'importance du jeune capitaine au sein de son équipe, l'entraîneur-chef Joël Quenneville n'a pas hésité à le comparer aux plus grands.

«Jonathan n'a que 23 ans, mais on dirait qu'il a 15 ans de plus dans sa manière d'assumer son rôle de leader. Il n'est pas le plus bavard, mais il prêche par l'exemple. Son cheminement est phénoménal: Coupe Stanley, médaille d'or olympique, médailles d'or en championnats du monde. Plus la compétition est relevée, meilleur il est. Ça donne une idée de l'importance qu'il revêt au sein de notre équipe», a souligné Quenneville, qui partageait le job d'entraîneur-adjoint de l'Avalanche du Colorado avec Jacques Martin avant que les deux anciens complices n'obtiennent des jobs d'entraîneur-chef à Ottawa et St. Louis.

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D'un extrême à l'autre

Les Blackhawks ont encore trois matchs pour se hisser en séries éliminatoires et leur capitaine Jonathan Toews assure que les chances de son club sont excellentes. S'ils n'y parviennent pas, les Hawks deviendront la sixième équipe seulement de l'histoire de la LNH à passer d'une conquête de là Coupe Stanley à une exclusion des séries. Les Hurricanes de la Caroline, en 2006-2007, sont les derniers à avoir essuyé pareil échec. Ils ont été précédés par les Devils du New Jersey en 1995-1996. Le Canadien de Montréal, les Red Wings de Detroit et les Maple Leafs de Toronto (deux fois) ont également subi ce renversement complet de situation.

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Soirée des champions

Le Canadien a profité de son dernier match local en saison régulière pour honorer huit athlètes québécois qui se sont hissés au rang de champion du monde au cours de l'année. Après Erik Guay en ski alpin, le Canadien a salué les Alex Harvey (ski de fond), Alexandre Bilodeau et Jennifer Heil (ski acrobatique bosses), Dominique Maltais (planche à neige), Marianne St-Gelais, Olivier Jean, Charles et François Hamelin (patinage de vitesse courte piste).