Avec un diplômé de McGill et un autre de Princeton sur son trio, Benoît Pouliot est à l'écoute sur cette unité qui a hérité du surnom de ligne PHD: Pouliot-Halpern-Darche.

«C'est flatteur d'avoir un surnom, mais il faut plus qu'une bonne semaine pour avoir droit à un tel honneur», a admis Halpern, le diplômé de Princeton au sein du trio.

«Je suis heureux d'avoir retrouvé Mathieu (Darche) puisque nous avions joué ensemble pour une vingtaine de matchs à Tampa. Il est excellent sur le jeu de rotation, mais il est à son meilleur pour se sortir d'une emprise le long des rampes», a ajouté Halpern qui connait son meilleur début de saison en carrière avec une récolte de quatre buts et six passes à ses 13 premiers matchs.

«Dans le cas de Darche, j'ai toujours été surpris qu'il ne se taille pas une place régulière dans la LNH. Je ne comprends pas vraiment qu'il ait souvent eu un statut incertain», a conclu Halpern.

Pour sa part Darche, le diplômé de McGill, garde son calme habituel: «On se contente de faire les choses simples. Nous sommes heureux de contribuer à la cause de l'équipe. Quant à Brian Gionta et Scott Gomez, je ne suis pas inquiet parce que la crème remonte toujours à la surface».

En attendant, c'est le trio du PHD qui offre la crème à l'entraîneur Jacques Martin: «Lors de nos quatre derniers matchs, ils ont formé notre meilleur trio. Benoît Pouliot semble avoir une bonne chimie avec les deux autres. Cette ligne est efficace dans les deux sens de la patinoire».

Parlant de chimie, Pouliot est forcément celui qui écoute lorsque les membres du trio reviennent au banc. Avec deux universitaires, Pouliot qui a admis que l'école n'était pas son point fort, se contente d'apprendre.

«Avec Jeff (Halpern), on se parle beaucoup en revenant au banc et Benoît est à l'écoute. Personnellement, j'avais appris beaucoup en jouant avec Halpern à Tampa. C'est un gars intelligent qui analyse bien les situations sur la patinoire», a expliqué Darche qui excelle également à analyser un match.

Mais les deux universitaires apprécient ce que Pouliot apporte à ce trio.

«Il est rapide, il possède un bon gabarit et il arrive souvent le premier en échec-avant. De plus, il possède un bon tir. Dans les circonstances, cela fonctionne très bien avec nous», a admis Halpern qui avait connu ses meilleurs moments en carrière avec deux joueurs semblables à Washington: Ulf Dahlen et Steve Konowalchuk.

La dernière question? Qui est l'intello du trio?

«C'est Darche», répond Halpern.

«Excellent, rétorque Darche. Cela prouve que McGill est supérieur à Princeton»!

_______________________

BLOC-NOTES

Seulement huit joueurs ont patiné en matinée, les gardiens Alex Auld et Carey Price, les arrières Ryan O'Byrne, Alexandre Picard et P.K. Subban ainsi que les attaquants Dustin Boyd, Mathieu Darche et Tomas Plekanec.

Dans le cas de Plekanec qui a raté vendredi soir à Buffalo un premier match depuis le 15 février 2009, son statut était incertain.

«On prendra une décision avant le début du match», s'est contenté de dire Jacques Martin.

Le gardien Carey Price est le récipiendaire de la Coupe Molson pour le segment du mois d'octobre en vertu d'une fiche de 6-3-1 avec une moyenne de buts alloués de 2,38 et un pourcentage d'efficacité de .922.

Les Sénateurs d'Ottawa étaient tous sur la patinoire en matinée, eux qui ont disputé leur dernier match, mercredi, une victoire de 4-1 sur les Islanders de New York à Ottawa.

Historiquement, Daniel Alfredsson est le joueur à surveiller lors des matches Canadien-Sénateurs. Le capitaine des Sénateurs a entrepris le match avec un rendement de 29 buts, 72 passes pour 101 points en 77 matches contre le Canadien.

Alfredsson a atteint récemment le plateau des 1 000 points dans la LNH.

«On traversait alors une période difficile et cela n'occupait pas mon esprit. Mais cela demeure un bel exploit. Par contre, cela démontre que je ne suis plus aussi jeune», dit Alfredsson.