Mathieu Darche a été inséré dans la formation du Canadien après une absence de deux rencontres, lundi soir, à Philadelphie, à l'occasion du cinquième match de la finale de l'Association Est. Il a ainsi remplacé Tom Pyatt, blessé au haut du corps.

Pyatt, qui s'est blessé pendant la deuxième période du match de samedi au Centre Bell - on soupçonne qu'il a subi une contusion à l'épaule - n'a pas participé à la séance d'entraînement matinale, lundi, ni à la séance d'échauffement d'avant-match en soirée.

À l'heure du midi, Jacques Martin avait dit que le statut de Pyatt ferait l'objet d'une décision dans les minutes précédant la rencontre. Darche a néanmoins reçu l'assurance, en matinée, qu'il allait jouer en soirée.

Darche n'a pas enfilé l'uniforme lors des deux matchs disputés au Centre Bell, jeudi et samedi.

Sergei Kostitsyn et Ben Maxwell ont par ailleurs été retranchés de la formation montréalaise.

Chez les Flyers, Daniel Brière a disputé le match même s'il n'avait pas pris part à l'entraînement matinal des siens.

Revenus au jeu samedi au Centre Bell, Ian Laperrière et Jeff Carter étaient encore en uniforme. Daniel Carcillo a été retranché de la formation pour un deuxième match de suite.

Par ailleurs, plus tôt lundi, lors de son point de presse d'avant-match, Martin a été interrogé de nouveau sur le «Sandgate», cette histoire où on prétend que le Canadien aurait mis du sable devant le vestiaire des Flyers pendant le match de samedi.

«C'est une histoire inventée de toute pièce, a dit l'entraîneur de l'affirmation lancée sur les ondes de NBC, alors que les Flyers avaient placé des serviettes sur les tapis menant à leur vestiaire. Nous avons fait enquête et le Centre Bell est un édifice impeccable. Nous avons des choses plus importantes auxquelles nous devons nous préparer.»

Plusieurs joueurs des Flyers, dont Mike Richards et Claude Giroux, ont dû retraiter au vestiaire pendant la rencontre parce qu'ils avaient des coches au patin. Une dizaine de joueurs ont toutefois vécu le même phénomène chez le Canadien.

Dimanche, Martin a attribué le tout aux contacts plus serrés entre joueurs en séries, et aux patins qui s'abîment plus facilement quand ils se frottent sur les bâtons en composite. Richards avait offert le même argument la veille.