Le Wild du Minnesota a annoncé jeudi qu'il ne renouvellerait pas le contrat du directeur général Doug Risebrough.

Cette annonce surprise survient moins d'une semaine après que Jacques Lemaire eut remis sa démission en tant qu'entraîneur-chef de l'équipe. Risebrough et Lemaire faisaient partie de l'organisation depuis son arrivée dans la LNH.

Le propriétaire du Wild, Craig Leopold, a indiqué dans un communiqué que la recherche d'un nouveau directeur général s'amorçait dès maintenant. Leipold a précisé qu'il embaucherait un directeur général d'abord et que cette personne pourra ensuite choisir son propre entraîneur-chef. Tom Lynn, qui occupe le poste d'adjoint au directeur général, assurera l'intérim jusqu'à ce qu'un remplaçant soit embauché.

Dans une note sur le site internet de l'équipe, Leipold a déclaré «qu'il avait été très difficile de prendre la décision de ne pas renouveller le contrat de Doug Risebrough après la saison 2008-09. J'ai passé des temps difficiles à mûrir cette décision, mais en bout de ligne, j'en ai conclu que ce changement était nécessaire.»

Risebrough n'a pas retourné les appels de The Associated Press.

L'ancien propriétaire du Wild Bob Naegele a embauché Risebrough en 1999 pour bâtir cette nouvelle concession à partir de rien. Risebrough a ensuite engagé son ancien coéquipier chez le Canadien pour diriger l'équipe. Ensemble, ils ont rapidement rendu cette organisation compétitive.

Le Wild n'a mis que trois saisons à atteindre les séries éliminatoires. Ils ont notamment atteint la finale d'association en 2003. L'équipe a remporté son premier championnat de la section Nord-Ouest la saison dernière, mais n'a pas participé aux séries cette année, en partie en raison des nombreuses blessures qui l'ont affligée.

«Je ne peux pas remercier suffisamment Doug pour ce qu'il a fait pour cette organisation au cours des neuf dernières années, ajoute Leipold sur le site internet du club. Quand il s'est joint à l'équipe, il lui a immédiatement donné de la crédibilité, une expertise et une éthique de travail extraordinaire. Ce club d'expansion en avait désespérément besoin.

«Il a ensuite travaillé d'arrache-pied pour faire du Wild du Minnesota une des meilleures équipes de la LNH. Une grande partie de nos succès - sur la glace et à l'extérieure - sont directement attribuables à Doug et son héritage sera évident pour encore plusieurs années dans l'aura de succès et la tradition gagnante qui définissent cette formation.»

Risebrough s'est attiré quelques critiques pour avoir laissé des joueurs comme Brian Rolston, Pavol Demitra et probablement Marian Gaborik quitter par le truchement de l'autonomie au lieu d'obtenir des éléments en retour par le biais de transactions.

Le Wild a aussi été médiocre au repêchage, échangeant des choix et ne récoltant pas les bénéfices sur leur investissement dans d'autres cas, ce qui a eu pour effet d'affaiblir la relève.