La date limite des transactions arrive à grands pas et les joueurs ont bien hâte qu'on en finisse avec ces questions de rumeurs. Sans vouloir prêter oreille à tous les racontars, le fait demeure que les joueurs peuvent être agacés lorsque leur nom revient sur le tapis.

Il suffit de se souvenir du soulagement de Chris Higgins, l'an dernier, alors que son nom était mêlé à toutes les rumeurs. Après la date limite, Higgins avait admis être un homme soulagé.

«Après 17 ans dans la LNH, je me concentre uniquement sur le prochain match. Mais c'est plus difficile pour les jeunes joueurs. Et, c'est surtout pénible pour la famille des joueurs. Mais on n'a aucun contrôle sur les décisions prises par la haute direction», a souligné Alex Kovalev, qui n'est pas à l'abri d'un changement d'équipe.

«J'aimerais rester avec cette équipe. Je crois toujours qu'on a le potentiel d'être un club gagnant, une équipe apte à gagner la Coupe Stanley.

D'ailleurs, on a prouvé certaines choses la saison dernière», a rappelé Kovalev.

Pour sa part, Mike Komisarek deviendra joueur autonome avec compensation à la fin de la saison. Normalement, il ne devrait pas être en danger, mais on ne sait jamais ce qui peut se produire.

«Si Wayne Gretzky a pu être échangé, il n'y a pas un joueur à l'abri d'une transaction. Mais c'est la même histoire année après année. Par contre, la décision n'est pas de notre ressort et Bob Gainey n'est pas le genre à étaler ses cartes sur la table. Je ne vais toutefois pas perdre le sommeil dans les prochains jours, mais il y aura un soulagement général après la date limite.

Pour le moment, Komisarek pense surtout à améliorer ses performances.

«Je suis d'accord pour dire qu'on ne peut pas accorder 40 lancers à tous les soirs. Mais on doit surtout s'attarder sur les chances de marquer. Notre rôle est de protéger le centre de la patinoire. Personnellement, je peux être plus efficace. Quant aux blessures, cela ne peut pas être une excuse.

Normalement, on est en parfaite santé pour le premier match de la saison.

Ensuite, on traîne des petits bobos. Si je me plaignais, je pense que mon père viendrait me frotter les oreilles. Il me rappellerait qu'il passe 10 heures par jour à travailler à son garage», a conclu Komisarek.

Est-ce qu'il y aura des gars avec des valises bien garnies lors du départ du Canadien pour Buffalo ? Habituellement, c'est le cas pour des joueurs qui savent qu'ils seront échangés à la date limite.

«Je vais partir avec le nécessaire pour le voyage, a mentionné Georges Laraque. Mais je me souviens d'une année (2007), alors que j'étais avec les Coyotes de Phoenix. J'avais été échangé aux Penguins de Pittsburgh. Je savais que j'allais quitter Phoenix. Donc, on est parti pour un voyage d'un match, mais ma valise était pleine. J'étais convaincu que je ne reviendrais pas à Phoenix».

Il faudra peut-être surveiller les bagages de certains joueurs, cet après-midi, au départ de l'équipe pour Buffalo!