Eli Manning est l'un des rares joueurs des Giants de New York qui connaît la sensation d'avoir les éliminatoires dans sa ligne de mire.

La dernière fois, c'était en 2011 et au terme de cette campagne, Manning a mené les siens à un deuxième titre du Super Bowl en cinq ans.

Les quatre saisons depuis ont été navrantes, incluant les fiches de 6-10 en 2014 et 2015.

Tom Coughlin a quitté et s'est vu remplacé par Ben McAdoo, et l'horizon est maintenant plus prometteur.

New York (7-3) entamera en effet le match de dimanche à Cleveland (0-11) en ayant remporté cinq matches de suite.

La fiche des Giants est la meilleure de la Nationale chez les clubs qui ne mènent pas leur section.

«Ça fait du bien, a dit Manning, qui en est à sa 13e saison dans la NFL. Nous faisons les choses comme il faut et ça rapporte. Nous devons simplement rester affamés et coriaces. Il faut garder à coeur de s'améliorer à chaque match.»

Après les Browns, leur calendrier va se corser avec notamment les Steelers et les Cowboys à l'agenda, au début décembre.

L'attaque est un peu timide avec 20,4 points par match, au 23e rang de la ligue. Les victoires des Giants ont été obtenues par une marge totale de 27 points.

Gagner les matches serrés était l'une des marques de commerce des clubs couronnées en 2008 et 2012.

«Dans la NFL, il faut remporter ces matches-là, a dit Manning. On dirait que ça nous fait jouer encore mieux, ce qui est très positif. Ça donne confiance qu'une fois arrivés au quatrième quart, nous sommes capables de faire le boulot.»