Depuis plus d'une dizaine d'années, les Raiders sont en quête d'un quart, d'un demi offensif et d'un ailier espacé pouvant avoir un gros impact dans un match.

À l'approche de leur match de dimanche à Chicago, les Raiders (2-1) semblent avoir finalement trouvé ce qu'ils cherchaient en Derek Carr, Latavius Murray et Amari Cooper.

Les trois ont été développés par l'organisation, passant rapidement de choix au repêchage qui ont tout à prouver au statut de potentiel noyau élite, pour une équipe qui n'a pas connu de saison gagnante depuis 2002.

«C'est excitant, mais nous avons encore tellement à accomplir, a dit Carr. Nous avons vu ce qui fonctionne depuis deux semaines, et il faut juste continuer de la même façon.»

Battus à plates coutures par les Bengals en semaine 1, les Raiders ont depuis imposé leur loi face aux Ravens et à Cleveland. En semaine 2 à Baltimore, Carr a orchestré une poussée tardive vers un touché, puis le club a gardé cet élan face aux Browns.

Carr a obtenu 314 verges aériennes ou plus à ses deux derniers matches. À Cleveland, Murray a franchi 139 verges au sol et Cooper a ajouté 134 verges de réceptions.

Le résultat: les Raiders ont remporté deux matches de suite pour la première fois depuis octobre 2012.

Dans le match face aux Browns, le trio a établi le record de la NFL pour les verges d'un trio où tout le monde a 25 ans ou moins.

«C'est très flatteur comme distinction, a dit Murray. Et je pense que nous avons juste donné un aperçu de ce que nous pouvons faire.»

Carr, 24 ans, a appris d'une première campagne en dents de scie. Murray, 25 ans, démontre que son brio de la fin de 2014 n'était pas qu'un feu de pailles.

Cooper, 21 ans, a été le quatrième choix au total lors du dernier repêchage. Ses 290 verges le classent troisième de l'histoire chez les recrues, pour la récolte de verges à ses trois premiers matches.

Il excelle aussi pour trouver les failles une fois le ballon dans ses mains, car nul n'excède ses 177 verges après l'attrapé dans la NFL, cette année.

«Il peut vous faire mal à tout coup, a dit Carr. Vous clignez des yeux et il s'est détaché d'un gars qui est allé au Pro Bowl. Ce n'est pas pour rien qu'il a été choisi aussi vite. Je suis bien content qu'il fasse partie de notre équipe et non d'une autre.»

L'entraîneur Jack Del Rio s'est mesuré deux fois à Carr l'an dernier, en tant que coordonnateur défensif des Broncos. Il savait que Carr avait du talent, mais il se dit aussi très impressionné de son désir d'apprendre les subtilités des couvertures et des protections, pour mieux cerner comment fonctionne une attaque.

«Quand vous arrivez quelque part, vous n'êtes pas sûr de sur quoi vous pouvez compter, a mentionné Del Rio. Vous entendez des bonnes choses, mais de le voir avec cette approche-là, ça ne peut que nous aider. Ayant côtoyé d'excellents quarts, vous en arrivez à savoir lesquels sont les plus entreprenants et lesquels ont une éthique de travail qui les distinguent des autres.»