Le secondeur NaVorro Bowman s'est lentement dirigé vers le quartier général des 49ers en béquilles pour une courte visite avant de partir, lundi, au lendemain du match où il a subi une grave blessure au genou contre les Seahawks, qui l'ont emporté 23-17 pour mériter leur place au Super Bowl.

L'entraîneur-chef Jim Harbaugh a déjà mentionné qu'on croit qu'il s'agit d'une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche.

L'entraîneur des secondeurs, Jim Leavitt, restait quand même optimiste à propos des chances de Bowman d'être rétabli quand les Niners vont inaugurer le Levi's Stadium, la saison prochaine.

«C'est un guerrier, a dit Leavitt. Il a énormément de talent, mais il a aussi tellement de coeur. C'est un jeune homme exemplaire. Je ne suis pas inquiet pour lui.»

Ce qui a aussi retenu l'attention, ce sont les propos agressifs du demi de coin adverse Richard Sherman lorsqu'interviewé sur le terrain, tout de suite après la victoire.

«Il parle beaucoup, mais parfois il faut juste savoir se la fermer, a dit l'ailier rapproché Vernon Davis, des 49ers. Vous avez gagné. Soyez humble et respectueux et continuez votre chemin. Il devrait apprendre à montrer plus d'esprit sportif.»

Bowman a connu un mois de décembre du tonnerre avec trois sacs et deux interceptions, dont une ramenée jusqu'en zone des buts. Il a aussi causé deux échappés et repris le ballon une fois. L'athlète de 25 ans de Penn State a conclu la saison avec 145 plaqués.

«Il a sacrifié son corps pour l'équipe. C'est l'un de nos meneurs et l'un de nos meilleurs joueurs, a dit le demi de sûreté Eric Reid. C'était dur de le voir tomber au combat comme ça. Je lui souhaite une guérison rapide. Il semblait optimiste dans l'avion. Il avait l'air dans un bon état d'esprit.»

Harbaugh et ses adjoints ont rencontré les joueurs en matinée, leur donnant le programme de conditionnement des prochains mois, notamment, avant que chacun parte de son côté. Pour plusieurs, et encore plus pour les joueurs en défense, la blessure de Bowman a rendu la défaite encore plus difficile à accepter.

«Je ne lui ai rien dit encore, parce que bien honnêtement, il n'y a rien qu'on peut dire à quelqu'un qui se donne autant et qui doit quitter de cette façon-là, a dit le demi de sûreté Donte Whitner. Ça peut juste être dévastateur. Alors je ne sais pas vraiment quoi lui dire tout de suite. Ça viendra plus tard.»