À la suite de 83 tests conduits sur les joueurs du Rouge et Or par le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) cet hiver, deux Lavallois se sont vus imposer une suspension de deux ans chacun pour avoir contrevenu aux règles antidopage auxquelles ils sont assujettis dans la pratique de leur sport.

Le CCES vient d'annoncer aujourd'hui que Michael Abraham et Steeve Vachon, deux anciens joueurs de football de Sport interuniversitaire canadien (SIC) qui fréquentent l'Université Laval, ont reçu une sanction pour l'usage de substances interdites.

Pour Abraham, la violation a été constatée à la suite d'un contrôle antidopage sur 33 athlètes de l'équipe le 7 février dernier au PEPS. L'échantillon d'urine de l'athlète en question a révélé un résultat d'analyse anormal en raison de la présence de 19-Norandrostérone, une substance interdite selon la liste des interdictions 2011 de l'Agence mondiale antidopage.

Après que l'athlète ait reconnu d'entrée de jeu sa violation et qu'il ait pu exposer au CCES les circonstances entourant celle-ci dans le cadre du processus préalable à l'audition devant arbitre, le CCES a procédé à l'analyse de ces explications et maintenu sa position, réaffirmant sa recommandation d'une sanction de deux ans d'inadmissibilité.

En réponse à cette position, Abraham a renoncé à son droit d'audition et a accepté la suspension de deux ans telle que proposée par le CCES.

Le 6 mars 2011, lors du camp printanier du Rouge et Or en Floride, le CCES a effectué 25 autres tests et l'échantillon d'urine de Steeve Vachon a révélé un résultat d'analyse anormal en raison de la présence de methandienone métabolite, une substance interdite selon la liste des interdictions 2011 de l'Agence mondiale antidopage. Vachon a reconnu d'entrée de jeu sa violation, a renoncé à son droit d'audition et a accepté la suspension de deux ans telle que proposée par le CCES.

«Nous endossons et encourageons sans retenue la ligne directrice imposée par le CCES en matière de dopage envers les étudiants athlètes, a précisé l'entraîneur-chef du Rouge et Or Glen Constantin. Notre programme de football s'oppose catégoriquement à l'utilisation de substances interdites par ses membres. Tout comme le SIC, nous avons une politique de tolérance zéro à l'égard du dopage, et mettons constamment en garde les joueurs sur les conséquences reliées au dopage, ainsi que sur les risques associés à l'usage de suppléments alimentaires en entraînement. Cette situation inspire et motive tout le personnel à redoubler les efforts dans nos démarches d'éducation et de sensibilisation et dans l'encadrement que nous offrons à nos joueurs.»