En 2009, lors d'une saison de rêve, les Alouettes avaient encaissé seulement trois revers. Les tombeurs de l'équipe de Marc Trestman avaient été les Eskimos d'Edmonton, les Lions de la Colombie-Britannique et les Blue Bombers de Winnipeg.

Après un revers de 54-51 en lever de rideau en Saskatchewan, les Alouettes doivent maintenant disputer leurs deux prochains matches à Edmonton, dimanche, et Vancouver, vendredi le 16 juillet.

Et, au fil des ans, Edmonton n'a certes pas été une terre d'accueil pour les Alouettes qui ont perdu lors de leurs trois dernières visites au stade du Commonwealth. De fait, les Alouettes revendiquent une seule victoire à leurs six derniers matches à cet endroit.

«On ne parle pas du passé, s'est contenté de dire Trestman au sujet des revers face aux Eskimos et Lions. On s'en va pour un voyage d'affaires de sept jours et on doit en faire une expérience positive. Il faudra toutefois, à Edmonton, égaler l'intensité des Eskimos qui voudront faire oublier leur échec en début de saison contre les Lions (10-25)».

En attaque, les Alouettes ont démontré qu'ils étaient prêts face aux Roughriders à Regina avec une production de 51 points. Anthony Calvillo, malgré une interception, n'a pas tardé à faire produire l'attaque en lançant quatre passes de touché. Et, ses cibles ont varié tout au long de la rencontre. S.J. Green, Ben Cahoon, Brian Bratton, Jamel Richardson et Kerry Watkins ont tous capté un minimum de cinq passes.

De plus, les unités spéciales ont fait un travail adéquat. Malgré le départ de Larry Taylor qui est toujours au camp des Jets de New York, Tim Maypray a impressionné à son premier match avec un retour de placement raté de 125 verges pour un touché. Mais, la défense a connu une première sortie difficile!

«On veut prouver lors de ce deuxième match qu'on peut jouer à un haut niveau, a affirmé le maraudeur Matthieu Proulx. Lors du premier match, on a laissé tomber l'attaque qui a marqué 51 points».

«Cette semaine, on s'est attardé sur les détails lors des sessions d'entraînement. En Saskatchewan, on a perdu nos clés en défensive. On a ainsi laissé filer une avance de 21 points, c'est inexcusable», a ajouté Proulx qui a refusé de se réfugier derrière des excuses pour expliquer cette contre-performance.

«Certes, on a moins joué au camp à cause des nombreuses recrues. Mais ce n'est pas une excuse parce qu'on a connu un bon camp et c'est sensiblement la même équipe que l'an dernier. De plus, si cela avait été le cas, on n'aurait pas eu un bon début de match à Regina. On a tout simplement perdu notre focus», a-t-il rappelé.

Évidemment, tous les membres de l'escouade défensive accueillent avec joie le retour du joueur demi de coin Mark Estelle, même si l'entraîneur-chef Trestman n'a pas confirmé son retour.

«Pour le moment, tout porte à croire qu'il jouera dimanche à Edmonton. On confirmera sa présence demain (samedi). Mais il est convaincu qu'il sera en mesure de jouer», a mentionné Trestman lors de sa réunion avec les gens des médias.

Par ailleurs, le malaise à la cheville du bloqueur Jeff Parrett s'est dissipé et le mur de protection pour Calvillo sera intact avec Scott Flory, Paul Lambert, Luc Brodeur-Jourdain et Josh Bourke.

Quant aux Eskimos, il faut toujours se méfier du quart Ricky Ray ce qui a incité le plaqueur défensif Eric Wilson à dire: «Il faudra être plus fort sur la poussée vers le quart-arrière ce qui facilitera le travail de couverture sur les receveurs de passes».

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Bloc-notes: Si les Alouettes ont besoin d'une faufilade du quart, Marc Trestman fera appel à Ricky Santos... Les Eskimos sont la seule équipe de l'Ouest sans victoire cette saison...