Les Spartiates du cégep du Vieux-Montréal ont annoncé l'embauche de Jacques Dussault au poste d'entraîneur-chef de l'équipe de football, lundi.

L'ancien membre du personnel d'entraîneurs des Alouettes et des Concordes de Montréal, qui a aussi agi comme entraîneur-chef des Carabins de l'Université de Montréal, compte plus de 30 ans d'expérience comme entraîneur à tous les niveaux au Québec.

Dussault devient le quatrième entraîneur-chef dans l'histoire des Spartiates, qui célébreront l'an prochain leur 30e année d'existence. Michel Arseneault, de 1980 à 1985, Marc Santerre, de 1986 à 2005, et Claude Juneau, de 2006 à 2009, l'ont précédé.

Juneau a récemment accepté le poste d'entraîneur de la ligne offensive des Carabins.

Il s'agit d'un deuxième séjour avec les Spartiates pour Dussault, lui qui a coordonné la défensive et les unités spéciales de l'équipe en 1986.

Dussault a dit vouloir faire profiter les jeunes de son savoir.

«Les temps ne sont pas toujours faciles pour les jeunes et à mes yeux le football est un moyen exceptionnel pour les guider, a déclaré celui qui s'est toujours considéré avant tout comme un éducateur. Je crois que c'est sur les jeunes de ce groupe d'âge que je peux exercer le plus d'influence positive et ce défi me tient à coeur.

«Je suis aussi très heureux de retrouver Michel Arseneault, un ami depuis plus de 35 ans, et j'ai surtout très hâte de parler de football avec de jeunes entraîneurs que j'ai déjà dirigés à l'époque où ils portaient les couleurs des Carabins», a ajouté Dussault, en faisant allusion à Jonathan Jodoin, Chérif Nicolas et Alexandre Zara, qui font tous déjà partie du personnel d'entraîneurs des Spartiates.

«Pour une des premières fois de ma carrière, j'hérite d'une équipe comptant déjà plusieurs joueurs de grande qualité», a souligné Dussault, qui a notamment contribué à la mise en place de la défunte Machine de Montréal de la Ligue mondiale et des Carabins. «J'ai vraiment hâte d'aider ces joueurs, non seulement sur les plans sportif et académique, mais également sur le plan humain, car il ne faut pas oublier que ce sont les personnes les plus importantes dans cette aventure.»