«Je pense que ce qui m'est arrivé est plus encourageant qu'inquiétant puisqu'on a vu qu'on pouvait s'en sortir sans être blessé», déclare Kubica.

«Je pense que ce qui m'est arrivé est plus encourageant qu'inquiétant puisqu'on a vu qu'on pouvait s'en sortir sans être blessé», déclare Kubica.

«Si j'étais né plus tôt, j'aurais voulu courir en F1, mais il y a fort à parier que j'aurais été blessé. Je pense avoir de la chance de courir à bord de F1 modernes», ajoute-t-il.

Kubica est sorti quasiment indemne d'un accident d'une rare violence au GP du Canada le 10 juin. Sa BMW Sauber s'est écrasée à près de 250 km/h dans un mur de béton, avant de faire plusieurs tonneaux en piste et de finir de se disloquer contre un rail de sécurité.

Bien que n'ayant souffert -à la surprise générale, y compris des médecins- que d'un léger traumatisme crânien et d'une entorse à la cheville rapidement guéris, Kubica a été interdit de courir le 17 juin à Indianapolis pour le GP des États-Unis par crainte d'un nouveau choc.

Les médecins de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) doivent à nouveau l'examiner avant le GP de France, programmé le 1er juillet à Magny-Cours et dont les premiers essais libres auront lieu le 29 juin.

L'accident de Montréal aura-t-il une influence sur sa façon de piloter lorsqu'il retrouvera son baquet ? «Absolument pas», rétorque le Polonais.

«J'ai toujours su qu'en monoplace et sans carénage, un tel accident pouvait arriver, explique-t-il. Et cela peut m'arriver encore. C'est pareil pour chacun des pilotes et nous en sommes tous conscients.»

Aussi, Kubica qui reconnaît «s'ennuyer à ne rien faire» depuis son accident, attend-il avec impatience de recourir.

«Je ne suis pas habitué à me reposer aussi longtemps, sans essais, sans journées de relations publiques», précise le pilote, alors que son écurie a effectué trois journées d'essais privés de mardi à jeudi sur le circuit de Silverstone où se courra le 8 juillet le GP de Grande-Bretagne.