(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau affirme que son gouvernement libéral fera tout ce qu’il peut pour s’assurer que la plupart des emplois liés aux futures usines de batteries et de véhicules électriques en Ontario et au Québec bénéficient aux travailleurs canadiens.

Ces projets d’usines obtiennent une importante aide financière d’Ottawa et des gouvernements provinciaux.

M. Trudeau s’est adressé lundi à un auditoire de 500 dirigeants syndicaux de toutes les provinces lors de la conférence annuelle des Syndicats des métiers de la construction du Canada, à Gatineau.

Ce regroupement de syndicats avait écrit au premier ministre Trudeau plus tôt ce mois-ci pour lui demander d’intervenir, en affirmant que les travailleurs canadiens étaient mis de côté au profit de travailleurs étrangers à l’usine de batteries NextStar à Windsor, en Ontario.

M. Trudeau et les dirigeants de NextStar, qui appartient à Stellantis et LG Energy Solution, nient ces allégations. Ils soutiennent que quelques postes sélectionnés ont été attribués à des travailleurs étrangers pour l’installation d’équipements.

Lors de la conférence du regroupement, lundi, M. Trudeau s’est engagé à protéger les emplois locaux et il a rappelé que ces investissements publics visaient à créer du travail pour les générations à venir.

De leur côté, les conservateurs à Ottawa exigent de consulter les contrats liés aux six projets d’usines en Ontario et au Québec, afin de vérifier ce qui est prévu pour protéger les travailleurs syndiqués canadiens.

Les conservateurs ont déposé lundi une motion lors d’une réunion d’un comité des Communes pour demander de consulter les contrats conclus avec les constructeurs et les dispositions qui pourraient concerner le recours à des travailleurs étrangers dans ces nouvelles usines.

Les conservateurs affirment que les libéraux n’ont pas réussi à garantir que tous les emplois liés à ces grands projets bénéficieront à des travailleurs canadiens.