Robert Kubica ne semble pas plus troublé qu'il ne le faut à l'idée de renouer avec le circuit Gilles-Villeneuve, malgré l'accident spectaculaire où il a été blessé lors du Grand Prix du Canada de 2007.

Sa BMW-Sauber s'était envolée après avoir heurté la Toyota de Jarno Trulli dans la ligne droite précédant l'épingle.

Le pilote polonais, malgré un crash horrible, s'en était tiré avec une simple foulure à une cheville. «Il n'y a rien à analyser dans ce qui s'est passé l'an dernier. Tout le monde a vu l'accident. Il n'est pas survenu dans un virage, alors je ne crois pas qu'il y aura un problème», a dit Kubica, quatrième au championnat.

Au cours des cinq derniers Grands Prix, le successeur de Jacques Villeneuve chez BMW n'a pas fait pire qu'une quatrième place. Il vient de monter sur la deuxième marche du podium à Monaco. La grande différence avec l'an dernier? L'abolition des aides au pilotage.

«L'an passé, c'était une loterie de savoir ce que la voiture allait faire en virage et c'était plus difficile de tirer le maximum de la voiture et de pousser à fond.»